Tr
: Mme Stora, une Française, revient à Constantine. Maria et Silviu Craciunas de
Roumanie, 4 avril 2016
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Objet :
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Tr : Mme Stora, une Française, revient à Constantine. Maria et Silviu
Craciunas de Roumanie
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De :
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Olivia Marcov (...)
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À :
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Date
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Lundi 4 avril 2016 17h58
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olivia
Le Lundi 4 avril 2016 17h46, Olivia
Marcov <...> a écrit :
Un petit film de
quelques minutes, Madame Stora, une Française qui a son père et son grand-père
enterrés à Constantine, avec Annie Stora ( sa fille ? ) revient à Constantine
et visite la maison où elle avait habité,
J'ai vu
aussi un autre film "Constantine de
notre jeunesse par Yvan MONTI" de 15 minutes 19 secondes, fait par un
Français, un pied-noir qui oppose la ville blanche ( Constantine ) au pied-noir
et à la colère du pied-noir qui a continué de vivre à Montpellier, dans le film
on voit l'Ecole Victor Hugo et d'autres endroits, dans les années 1953.
Et j'ai vu un
film "Constantine Ma ville
natale" de 10 minutes et 31 secondes sur la Chaîne Cirta 84 sur youtube.com - tous les/ces films sont sur
youtube.com - qui se termine
par ces mots :
"J'ai quitté Constantine
en 1962
J'avais
17 ans"
Tous ces gens sont amoureux de la ville de Constantine....
J'ai un peu
cherché les forêts de conifères de Constantine, où nous allions nous promener
et je ramassais des glands ( ghindã ).
Donc, à Constantine, et en Algérie nous avions :
la Montagne de
l'Atlas ;
les forêts de conifères, de pins, de sapins, de
chênes, ...
les collines,
les ruisseaux,
les moutons,
les ponts suspendus,
les champs de fleurs : de coquelicots rouges,
de bleuets,...
la Mer Méditerranée, les coquillages, les
morceaux noirs de goudron sur la plage de Skikda, ou la ville de
Philippeville selon le nom que les Français lui avait donné,
le désert du Sahara, ici nous avions
des fleurs de sable, des "roses", les roses du désert, des pierres de
sable, formées par le vent et par le froid de la nuit, les roses du désert,
( je dois les
trouver sur youtube.com, aussi )
les gâteaux des
pâtissiers, le gâteau mille-feuilles que j'aimais,
les fruits,
les légumes,
la viande de
mouton, de boeuf, le poulet rôti que
maman achetait quand je sortais de l'école à midi et que nous allions faire un
peu le marché, juste "un peu", nous achetions les petits livres de
"Placide et Muso", les Pifs, pendant que le poulet cuissait,
rôtissait, et les frites aussi, en attendant nous mangions de la glace....
J'aimais la glace
au cacao, à la fraise, à la vanille, mais maman elle a toujours beaucoup,
beaucoup, depuis la Roumanie, bien avant 1972, aimé la glace à la PISTACHE, qu'elle ADORAIT !, ( à
Bucarest il y avait en 1972 une glace, un parfait à la pistache, à la vanille,
à la fraise, un seul "morceau" , un seul parfait en trois parties ,
de couleurs : verte ( la pistache ), rose ( la fraise ), jaune ( la vanille ) )
le cerveau,
le beurre de couleur parfaitement blanche,
versé, que l'on ne trouvait pas en paquets,
les brochettes,
les beignets,
je crois que les
beignets s'appelaient "tai-tai" , "taï-taï", car le
marchand sous nos fenêtres passait et criait annonçant sa marchandise :
"Taï-Taï",
A Constantine, maman ne cuisinait pas à vrai
dire, elle achetait le poulet rôti et les frites,
Nous mangions des brochettes de viande à
l'Hippodrome de Constantine, elles étaient savoureuses !
En fin d'après-midi, en fait, vers 18h00,
quand la chaleur, la température baissait, car le soleil est trop fort en
Algérie, et nous ne sortions pas de chez nous pendant l'après-midi, nous nous
rendions aux "blocs de Roumains", à pied le plus
souvent, et ici nous restions dehors et nous parlions avec les Roumains, et moi
je jouais avec les enfants de mon âge.
Tous les Roumains sortaient de chez eux pendant
la soirée.
Il faisait plus
frais...
Une fois, Maria
Craciunas nous a raconté qu'elle avait laissé, déposé leur poulet rôti dans le
balcon de leur appartement situé au rez-de-chaussée de leur bloc, et le
lendemain ils ( elle et Silviu son mari ) ont trouvé sous l'emballage la
carcasse du poulet seulement...
Elle riait quand
elle racontait, elle était très tonique !
[...]
olivia
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