Salut,
Quelques nouvelles
du monde chrétien :
[...]
Je joins des photos rares, du Père Arsenie Boca, que j’ai
trouvées sur une des pages consacrées au Père Arsenie ( ces pages sont assez
nombreuses, mais toutes portent le nom du Père Arsenie ), la page facebook
intitulée « Parintele Arsenie Boca ».
Les photos sont parfois expliquées, donc, j’ai créé un
fichier word où j’ai copié-collé ces explications apportées sur la vie du Père
Arsenie.
Sur les photos, le Père Arsenie est vêtu de sa robe longue
blanche, en laine, et sa taille est ceinte de sa ceinture en cuir avec, devant,
la boucle ayant gravées les initiales de Jésus Christ I.H.S.NIKA
A partir de 1959, le Père Arsenie est habillé en
vêtements civils, toujours blancs, pantalon blanc, chemise blanche à manches
courtes, il porte des lunettes dont les verres correcteurs sont photochromiques
qui s’adaptent à la luminosité, sur une des photos il se trouve au milieu entre
deux hommes avec lesquels il parle, sur un autre photo encore il est dans le
train, devant une fenêtre ouverte, sur une autre photo il s’apprête à monter
dans un trolleybus, il s’est rasée, il n’a plus sa barbe, mais il garde une
petite moustache, il a les cheveux coupés.
Il était suivi partout par les agents de la Securitate,
qui ne le quittaient pas d’une semelle et qui ensuite ont noté, consigné chaque
petit fait quotidien du Père Arsenie Boca.
« In 1959
se desfiinţează Mănăstirea Prislop, maicile sunt alungate, la fel şi Părintele
Arsenie, căruia i se interzice să mai slujească. După o lungă pribegie prin Bucureşti este angajat
ca pictor muncitor la Atelierele Patriarhiei de la Schitul
Maicilor, participând la slujbe doar ca şi cântareţ. Este pensionat
in 1968 (o pensie minoră ); In acelasi an începe pictura bisericii de
la Drăgănescu, “ / =
= En 1959
le Monastère Prislop est désaffecté, les moniales sont chassées, le Père
Arsenie aussi, et le Père Arsenie se voit interdire le droit d’officier.
Après un long
exil à Bucarest, le Père Arsenie est employé peintre-ouvrier aux Ateliers de la
Patriarchie de Schitul Maicilor, participant aux messes comme chantre.
Il prend sa
retraite [ ou bien il est « mis » à la retraite ? ] en 1968
et il reçoit une retraite ( une pension ) mineure ; la même année il
commence la peinture de l’Eglise de Draganescu,
“Intre 1969 si 1989 acesta deţine un atelier de
pictură şi chilie la proaspătul înfiinţat aşezământ mănăstiresc de la Sinaia.”
=
= Entre 1969 et
1989, le Père Arsenie a son atelier de peinture et sa cellule au monastère de
Sinaia, récemment fondé.
« Părintele încetează din
viaţă la Sinaia pe 28 noiembrie 1989. Este înmormântat la
Prislop în 4 decembrie. »=
= Le Père
Arsenie rend son âme à Sinaia le 28 novembre 1989. Il est enterré à Prislop le
4 décembre [ 1989 ].
Alors, ici, en
ce qui concerne la mort du Père Arsenie Boca, dans un film documentaire il y a
une autre version, selon laquelle le Père Arsenie Boca est mort dans le bureau
de l’enquêteur de la Securitate, à Bucarest peut-être, le plus probable, car il
avait été arrêté quand il roulait dans sa voiture, par la Securitate qui le
suivait depuis qu’il avait quitté le dictateur Nicolae Ceausescu, le Père retournait au monastère de Sinaia
d’où il était venu, à l’invitation de Ceausescu qui voulait son conseil.
Mais, je crois
que les gens ont peur de dire la vérité sur la mort du Père Arsenie Boca qui
avait été battu, défiguré pendant l’enquête, la dernière subie dans sa ( triste ) vie, quand les enquêteur lui ont
broyé, brisé les doigts, et lui ont cassé la figure, le visage, de sorte que le
Père a été enterré sans ses doigts, il n’avait plus ses doigts, il lui restait
un ou deux doigts seulement !
Ceci est un fait vérifiable s’il est exhumé,
déterré.
Alors, ceux
qui disent qu’il est mort à Sinaia, parce qu’il souffrait des reins, et que la
version de l’enquête n’est pas vraie, n’auront plus rien à dire, devront se
rendre à l’évidence.
Mais, pourquoi
dire dans un documentaire, pourquoi relater toute cette histoire, si ce n’était
pas vrai ?
14/04/2016 16:17:44
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