Hozana
incepand din 26 noiembrie 2016, l’Avent 30 jours avec les prophéties de la
Bible sur Messie, Jésus
Objet :
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Une attente unique au monde - 1/30
- Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
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De :
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Hozana (contact@hozana.org)
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À :
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oliviamarcov@yahoo.fr;
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Date :
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Samedi 26 novembre 2016 4h02
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Association Marie de Nazareth a publié dans la communauté de prière
Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
L’attente du Messie qui
vient dévoiler le Dieu éternel (Genèse
1,1)
(Mystère de la Trinité)
L’attente du Messie par Israël est un fait unique au monde, jamais vu nulle part ailleurs dans l’Histoire, et la
première mission de ce Messie attendu en Israël était, « comme
Moïse » (Dt
18,15), de poursuivre et d’achever la révélation de Dieu au monde, pour que
nous puissions tous le connaître, l’aimer et vivre pleinement de Lui. C’est
ainsi que le Christ Jésus dévoilera définitivement le mystère de la Trinité en
se révélant comme le Fils éternel incarné, mais ce mystère était en réalité
déjà préfiguré et annoncé depuis l’origine dans l’Écriture.
Dans la tradition juive,
il a été entrevu bien avant le Christ, comme Paul Drach le démontre de
bien des façons dans ses ouvrages (par exemple : LRC 2
pages 25 et suivantes)
Nous aurons l’occasion de revenir souvent sur cette réalité de multiples
manières au cours des 30 prochains jours, mais nous pouvons déjà commencer par
constater 3 choses qui
vont en ce sens :
1. Le pluriel est associé à Dieu de bien des
manières dans la Bible :
Certes, la Bible hébraïque enseigne l’unité de Dieu mais parallèlement à
cette emphase sur l’unité, un certain nombre d’indices suggèrent que Dieu est
en même temps « Un » et « plus qu’Un ».
L’un de ces indices est le nombre de fois où des formes plurielles de nom
et de mots sont employées en parlant de Dieu. Le mot hébreu Élohim, très souvent utilisé
dans la Bible pour désigner Dieu, est lui-même de forme plurielle. Beaucoup
d’autres exemples sont proposés dans LRC 1
page 14 et page 20 et suivantes.
2. Les premiers
versets de la Bible
évoquent le mystère Trinitaire :
« Dans le principe, Dieu créa
le ciel et la terre (…)
L’Esprit de Dieu planait sur les eaux (…)
Alors Dieu dit : … » (Genèse 1,1-2)
L’Esprit de Dieu planait sur les eaux (…)
Alors Dieu dit : … » (Genèse 1,1-2)
- le premier mot de la Bible,
« Berechit » peut se traduire « dans le principe »
et certains dans la tradition juive ont reconnu là « un des noms
de la divinité » – cf. LRC
2 pages 28 à 35.
- dans le premier verset de la Bible,
c’est ce nom pluriel de « Elohim » qui est utilisé pour parler
du Créateur, alors que le verbe « créa » qui suit est au
singulier, ce qui est une anomalie pour le moins surprenante.
- Il faut remarquer également que Dieu
crée « par sa Parole », par son Verbe, comme le souligne la
Bible elle-même : « Par la Parole du Seigneur, les cieux ont été
faits, par le souffle de sa bouche, toute leur armée » (Psaume
32,6)
Au total, ce sont donc bien le Père, le Fils et l’Esprit Saint qui sont évoqués
dès le début de l’œuvre de la Création.
Dans le Zohar, écrit à la fin du premier siècle par Siméon Ben Jochaï et
son fils Eliezer, on lit :
« Comment les trois peuvent-ils être
UN ? Sont-ils vraiment UN, parce
que nous les appelons UN ? Ce mystère ne peut être compris que par la
révélation du Saint-Esprit »(Zohar, III : Exodus 43b).
Les anciens maîtres juifs, le rabbin Hakkalir entre autres, employaient
l'expression « Trois noms » pour désigner les trois Sephirots
(puissances) par lesquelles le monde fut créé.
3. Le « Chema », profession de foi d’Israël,
révèle aussi la Trinité :
Les Juifs récitent le « Chema Israël »
(« Écoute Israël »), chaque jour ; ils l'écrivent sur les
poteaux des portes (Mezouza), et ils se l'attachent au bras et à la tête (Tefillins).
Cette affirmation est ce que l'enfant apprend à dire en premier et elle
constitue aussi les derniers mots que le Juif doit prononcer avant de mourir :
c’est la profession de foi d’Israël. Littéralement :
Or cette triple
répétition du nom du
Seigneur est contraire aux règles habituelles de la grammaire et au génie de la
langue hébraïque : il s’agit d’un élément volontaire qui indique que sont
UN (ehad), c’est-à-dire indissociablement unies, les 3 « lumières »,
« numérations », « entités » ou « voies » de Dieu
(cf. LRC 1
page 13 et LRC 2
pages 89 à 92)
D’autres citations bibliques montrent effectivement cette
signification du mot UN (ehad) qui ne veut pas dire « unique » ou « solitaire » (ce
serait le terme « yahid » que Maïmonide a finalement retenu de son
côté). « Ehad » signifie ici au contraire l’union indissociable de
réalités distinctes. Par exemple :
- En Genèse
1,5 la lumière et les ténèbres sont dits UN
(ehad) dans le jour indivis
- En Genèse
2,4 l’homme et la femme sont dits UN (ehad) dans
le mariage indissoluble (cf. Mt
19,3-6)
- En Ezéchiel
37,17 deux pièces distinctes sont invités à faire
UN (ehad) dans la main du prophète
- En Esdras
2,64 une communauté très nombreuse est décrite
comme UNE (ehad) en sa communion
En résumé, on peut difficilement faire mieux que cette profession de foi
d’Israël pour exprimer le mystère de la Trinité,
c’est-à-dire l’unité indissoluble et parfaite de Dieu en ses trois « hypostases »,
qui « étant trois, ne forment qu’un » (Zohar Nombres
chapitre 13) - cf. LRC 1
page 14.
Dans l'accomplissement en Jésus,
Ces annonces du mystère de la
Trinité se sont confirmées et développées : par sa venue, celui qui est sans
cesse « tourné vers le Père » (Jn
1,18) et qui nous a « envoyé l’Esprit Saint » (Jn
14,26) a définitivement et pleinement révélé aux hommes le mystère de Dieu,
selon l’attente des prophètes.
Objet :
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Un Homme,
annoncé par les prophètes - 2/30 - Vivons les 30 jours de l'Avent avec les
prophéties bibliques
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Date :
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Dimanche 27 novembre 2016 4h02
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L’attente de « Celui
qui doit régner » (Michée 5,1)
(Un Roi selon Dieu)
« Et toi, Bethléem
Ephrata, tu n'es pas le moindre des clans de Juda,
car c'est de toi que me naîtra Celui qui doit régner sur Israël »
(Michée 5,1)
car c'est de toi que me naîtra Celui qui doit régner sur Israël »
(Michée 5,1)
L’attente d’Israël était celle d’un
Roi-Messie qui changerait la face du monde. La révélation en Israël a révolutionné la religion en introduisant dans le
monde une vision de Dieu nouvelle, inexplicable par comparaison avec les
croyances de son époque : un Dieu unique, créateur, qui démythifie la nature,
les forces et les éléments du monde en changeant profondément le rapport au
temps et à l’Univers ; un Dieu qui donne son nom ineffable et
imprononçable : le
Tétragramme révélé à Moïse : « YHWH » ; mais
il est aussi très remarquable de voir que dès l’origine, ce petit peuple si
faible, si méprisé et si persécuté, est persuadé qu’il va avoir une influence
décisive sur le cours de l’histoire du monde. Israël a reçu par les Prophètes
la conviction qu’il serait l’objet d’un destin unique pour l’univers entier,
par la venue d’un être extraordinaire qui serait le Sauveur du monde et qui
porterait la connaissance du Dieu d’Israël jusqu’aux extrémités de la terre.
Dans la tradition
juive,
le Roi-Messie est vraiment décrit comme un être
absolument extraordinaire, à la fois terrestre et céleste, et comme le
démontre Paul Drach : « La tradition de l’ancienne Synagogue a
constamment enseigné que le Rédempteur devait être un personnage divin »
(cf. LRC 2 à partir de la
page 101 et toute la section 1 de la partie II
de DHES 2 à partir de
la page 385 : « Divinité du Messie »)
1. Tous les
prophètes attestent que le nom divin YHWH est le nom du Messie lui-même
C’est particulièrement net chez Isaïe qui désigne
avec toute la tradition juive le Messie, comme « Serviteur » de Dieu
(Isaïe 42,1 ; 49,6 ; 57,13), comme Goël Israël « Rédempteur » qui justifie
Israël (Isaïe 53,5 ; 53,11 ; 59,20), comme « Saint d’Israël »
et comme « Sauveur d’Israël » après avoir répété de nombreuses fois
que YHWH seul doit porter ces titres (Isaïe 33,22 ; 43,3 ; 43,11 ; 43,14 ; 44,6 ;44,24 ; 47,4 ; 45,21 ; 48,17 ; 49,7 ; 49,26 ; 54,5 ; 54,8 ; 60,16 ; 63,16). Le Seigneur dit de
lui-même : « Moi, moi, je suis YHWH, et en dehors de moi il n'y a pas
de sauveur » (Isaïe 43,3) et il dit de son
Messie : « C’est trop peu que tu sois pour moi un serviteur, pour
relever les tribus de Jacob et ramener les survivants d’Israël. Je fais de toi
la lumière des nations, pour que mon salut atteigne jusqu’aux extrémités de la
terre ». cf. LRC 1 à partir de la
page 101 et toute la section 1 de la partie II
de DHES 2 à partir de
la page 385 : « Divinité du Messie »). « Le Christ s’appelle YHWH et ce nom adorable lui convient à tous
égards » (DHES 2 page 397)
2. La tradition orale et la
prophétie écrite enseignaient que le Rédempteur serait « une créature
nouvelle», venant « d’ailleurs » et que sa naissance
sortirait « des règles ordinaires de la nature »
Il viendra « comme la rosée qui vient de YHWH » (Mi 5,6), c’est-à-dire selon Rabbi
Yarhhi « sans la coopération d’un homme » (DHES 1 page 195). Ou encore, selon le midrash
de Rabbi Mosché Haddarschan : « Voici que YHWH créera une chose nouvelle sur la terre : une femme
enveloppera un homme (Jr 31,22) ». Rabbi Hunna
complète : « Ceci désigne le Roi-Messie, au sujet duquel il est
écrit : Je t’ai engendré aujourd’hui (Ps 2,7) » (cf. bien d’autres
exemples en DHES 2 à partir de
la page 39). Personne donc ne saura d’où il vient exactement, ni quelle est son
origine censée remonter « aux jours anciens » (Mi 5,2), c’est-à-dire à l’éternité
selon Rabbi Yarhhi : « ses origines sont dès le premier temps, comme
il est écrit : avant la
naissance du soleil » (LRC 2 page 187). L’Évangile atteste aussi
l'existence de cette tradition et son interprétation dans le peuple
d'Israël au temps du Christ : « Quand le Messie viendra, personne ne saura
d’où il vient » (Jean 7,27).
Dans
l’accomplissement chrétien,
après le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu dans le
sein de Marie, le nom adorable qui est donné à Jésus se compose du Tétragramme
YHWH et de la lettre « Shin » qui par sa forme
montre une trinité céleste qui descend sur terre (cf. LRC 1 page 17 & vidéo : Le Tétragramme
révèle-t-il la Trinité et le plan de salut de Dieu ?)
Objet :
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Une Femme,
également annoncée - 3/30 - Vivons les 30 jours de l'Avent avec les
prophéties bibliques
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De :
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Hozana (contact@hozana.org)
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À :
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oliviamarcov@yahoo.fr;
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Date :
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Lundi 28 novembre 2016 4h02
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L’attente de « Celle
qui doit enfanter » (Michée 5,2)
(La Mère du Rédempteur)
Le prophète Michée parle de « Celle qui doit enfanter » en se référant à la grande
prophétie d’Isaïe donnée 30 années auparavant, qui annonçait le
signe que le Seigneur donnerai un jour à la maison royale de David :
« Voici que la Vierge est enceinte, elle enfantera un fils et on
l’appellera Emmanuel, c’est-à-dire "Dieu avec nous" » (Isaïe 7,14), mais il se réfère aussi certainement à
la Femme annoncée dans la Genèse, dont la descendance « écrasera la
tête du serpent » (Genèse 3,15). Elle est également « la
racine de Jessé » (Isaïe 11,1) sur laquelle poussera la fleur du
Messie, « l’élue » (Tobie 13,11), « l’épouse » du
Cantique des cantiques, « la plus belle des femmes » (Cantiques 5,9) qui « séduit le Roi »
(Psaume 46,12), étant « comme le lys au milieu des chardons »
(Cantique 2,2), « sans tache aucune »
(Cantique 4,8). Elle sera également « la femme qui
entourera l’homme »
selon la prophétie de Jérémie (31,21-22), « la Fille de Sion »
qui danse et se réjouit de porter le Roi d’Israël « en son sein (littéralement :
en ses entrailles de mère) » (Zacharie 2,14-15), qui accouchera miraculeusement (Isaïe 66,6-8), qui restera éternellement « une
fontaine scellée » (Cantique 4,12) et « une porte fermée »
(Ézéchiel 44,1-2). Marie est aussi l’image la plus
parfaite d’Israël qui attend le Christ et l’icône de l’Église qui le prolonge,
en ayant été également celle qui a été le plus avec lui durant toute sa vie,
pendant les 9 mois de la grossesse, puis les 30 ans de la vie cachée et
finalement les 3 années de la vie publique de Jésus.
Dans la tradition juive,
ces textes
ont toujours été attribués à la mère du Messie qui est la seule autre personne
annoncée par les prophéties bibliques, avec également la figure du Précurseur
du Messie, évoquée de manière plus furtive, en seulement deux passages de
Malachie (3,23-24 et 3,33).
Etant donné que cette tradition juive affirme que « tous les prophètes sans exception, n'ont prophétisé que pour les jours du Messie » (Talmud, traité Sanhédrin - fol. 99 recto; Sabbat, fol. 63 recto ; Berahhot, fol. 54 verso.) elle ne se prive jamais de rechercher dans toutes les images, personnes, figures et thématiques bibliques un lien avec l’avènement du Messie et c’est ainsi que beaucoup d’autres textes peuvent être attribués à la mère de « Celui qui doit venir » (Mt 11,3).
Etant donné que cette tradition juive affirme que « tous les prophètes sans exception, n'ont prophétisé que pour les jours du Messie » (Talmud, traité Sanhédrin - fol. 99 recto; Sabbat, fol. 63 recto ; Berahhot, fol. 54 verso.) elle ne se prive jamais de rechercher dans toutes les images, personnes, figures et thématiques bibliques un lien avec l’avènement du Messie et c’est ainsi que beaucoup d’autres textes peuvent être attribués à la mère de « Celui qui doit venir » (Mt 11,3).
Dans l’accomplissement chrétien,
qui
reconnait le Christ Jésus comme « le centre du cosmos et de l’Histoire »
(Jean-Paul II -
Redemptor Hominis 1), la
place éminente de sa mère, la Vierge Marie sera bien évidemment mise en lumière
puisque c’est elle, seule, qui a répondu au nom de toute l’humanité son
« Fiat » à l’Incarnation du Fils de Dieu et qui a ainsi permis et
scellé cette Alliance nouvelle et éternelle par laquelle nous sommes sauvés.
L’Hymne Acathiste et les Pères de l’Église feront ainsi après Pâques, dans la lumière du Christ ressuscité et au-delà de ce que pouvait en percevoir la Synagogue antique, une relecture typologique de toutes ces images, figures et prophéties de l’Ancien Testament pour y reconnaître « dans une plus parfaite clarté la figure de la femme, Mère du Rédempteur » (Lumen Gentium n°55).
L’Hymne Acathiste et les Pères de l’Église feront ainsi après Pâques, dans la lumière du Christ ressuscité et au-delà de ce que pouvait en percevoir la Synagogue antique, une relecture typologique de toutes ces images, figures et prophéties de l’Ancien Testament pour y reconnaître « dans une plus parfaite clarté la figure de la femme, Mère du Rédempteur » (Lumen Gentium n°55).
C’est
ainsi qu’on dira, par
analogie, et en méditant le mystère de l’Incarnation, que la Vierge
elle aussi a été couverte par la nuée divine (cf. Exode 40,34) comme le Mont Sinaï (Exode 19,18 ; 24,16), l’Arche (Ex 25,10) et le Temple (1 R 6,2), et qu’elle est devenue ainsi à
l’Annonciation l’Arche de la Nouvelle Alliance « dorée par l’Esprit »
(Hymne Acathiste cf. Ex 25,11), qui porte l’Emmanuel « Dieu avec
nous » (Isaïe 7,14) et qui renferme le gage précieux de
l’alliance de Dieu avec les hommes (DHES 2 page 9).
La
Vierge Sainte est également relue par exemple comme plusieurs symboles
importants de la Bible :
- L’Arbre de la Vie (Gn 3,22) « dont le fruit splendide nourrit
les croyants » (Hymne Acathiste)
- L’Arche de Noé (Gn 6,9) « qui abrite tous les pécheurs de
la terre » (Saint Alphonse
de Liguori) et qui
nous libère du déluge de la faute » (Jean Mauropole)
- La Montagne (Gn 7,9) « dont la hauteur dépasse la pensée
des hommes » (Hymne Acathiste)
- La Colombe de Noé (Gn 8,11) « qui apporte au monde le rameau de
la paix » (Hymne Acathiste)
- L’Échelle de Jacob (Gn 28,12) « en qui Dieu descend sur la terre
» (Hymne Acathiste),
- Le Buisson Ardent, où Dieu se cache
au milieu des flammes, et l’humble arbrisseau des point atteint du feu et
conserve son intégrité (Ex 3,2 cité en DHES 2 page 9)
- La Nuée féconde (Ex 16,10) qui fait descendre sur la terre le
juste et la justification (Is 45,8 cité en DHES 2 page 10 et DHES 1 page 87 note 7).
- La Colonne de Feu (Ex 13,21) « qui illumine notre marche dans la
nuit » (Hymne Acathiste)
- La Mer (Ex 14,28) « où trouve sa perte le Pharaon qui
nous tient dans l’esclavage du péché » (Hymne Acathiste)
- L’Abime (Ex 15,5) « à la profondeur insondable »
(Hymne Acathiste)
- Le Rocher de Moïse (Ex 17,6) « d’où jaillit la Source qui
abreuve les assoiffés » (Hymne Acathiste)
- Le Havre de Paix (Nb 35,28) « pour ceux qui se débattent
dans les remous de la vie » (Hymne Acathiste)
- La Verge d’amandier d’Aaron, qui sans
racine et sans sève de la terre fleurit et produit un fruit miraculeux
(cf. Nb 17,8 cité en DHES 2 page 9)
- Le Pays (Ex 13,5) « ruisselant de lait et de
miel » (Hymne Acathiste)
- La Belle Terre de la foi (Dt 28,8) « où s’accomplit la
promesse » (Hymne Acathiste)
Elle
est annoncée aussi par l’image du Temple et de ses composants, étant par
analogie :
- Le Tabernacle (Ex 29,41) « du Dieu vivant» (Hymne Acathiste)
- La Table (Ex 25,23-30) « qui offre la Réconciliation en
plénitude » (Hymne Acathiste)
- Le Vase sacré renfermant la manne
céleste en réserve dans le Tabernacle devant le Seigneur » (Ex 16,33 cité en DHES 2 page 10)
- et elle est vraiment, « le
Temple du Dieu de toute immensité» (Hymne Acathiste) »
Elle
est également entrevue à travers des images bibliques ou d’autres paraboles
naturelles comme :
- L’Etoile (Si 50,6) « qui annonce le lever du
soleil » (Hymne Acathiste)
- La Toison de Gédéon (Jg 6, 37-40) « qui recueille la rosée du
Ciel » (Origène, Saint Bernard)
- La Chambre nuptiale (Tb 6,13) « où Dieu épouse notre
humanité » (Hymne Acathiste)
- Le Porche du mystère (Ez 40,16-48) « enfoui depuis des
siècles » (Hymne Acathiste)
- La Tour solide de David (Ct 4,4) « qui garde l’Église » (Hymne Acathiste)
- Le Rempart inébranlable (2 R 14,13) « de la Cité de Dieu » (Hymne Acathiste)
- L’Aurore (Ps 130,6) « qui précède le lever du
Soleil » (Hymne Acathiste)
- La Lune (Ct 6,10 ) « qui reflète la lumière du
soleil » (Hymne Acathiste)
- Le Trône (2 Sa 7,13) « du Roi » (Hymne Acathiste)
- et elle est bien (Ps 46,5-6) « la Demeure très sainte de
Celui qui siège au-dessus des Séraphins » (Hymne Acathiste)
De
même, quantités d’attitudes ou de personnages bibliques sont relus comme des
annonces de certains aspects de la vie ou de la mission de la Vierge :
- Ève, reconnue comme « la Mère de
tous les vivants » (Gn 3,20)
- Sarah, qui ne pouvait enfanter sinon
miraculeusement « le fils de la promesse » (Gn 17,17)
- Rebecca, celle qui fut « choisie par
Dieu » pour son élu (Gn 24,15)
- Rachel, la « bien aimée » qui
pleure ses enfants de Bethléem (Jr 31,15)
- Déborah, qui conduit le peuple Israël et
« chante sa victoire » (Jg 5,12)
- Myriam, sœur de Moïse, qui chante entraine
Israël dans un cantique nouveau (Ex 15,21)
- Judith, « bénie entre toutes les
femmes » qui frappe à la tête notre ennemi (Jt 13,18)
- Esther, qui intercède pour son peuple et
conquiert la bienveillance du Roi (Est 8,4)
- Anne, qui enfante Samuel par miracle et
chante son cantique d’action de grâce
- Tamar, qui perpétue la tribu de Juda (Gn 38,1-30)
- Léa, qui n’enfante plus après avoir
atteint la limite de la perfection (Gn 29,35)
- Ruth, « humble servante » qui
le glorifie son Seigneur (Rt 3,9)
- La Mère des
Maccabées, qui reste
debout devant le martyr de ses fils (2 Mac 7,22-28)
- Le prophète
Elie, qui fut enlevé
au Ciel dans un char de feu (2 R 2,11)
- Marie est vraiment « la Reine,
assise à la droite du Roi » (Ps 45,10-18)
« Telle
est l’admirable Vierge annoncée dès les premiers jours du monde, prédite par
les prophètes, figurée tant de fois dans l’Ancien Testament » (Paul Drach
- DHES 2 page 9)
Objet :
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La
promesse à Abraham - 4/30 - Vivons les 30 jours de l'Avent avec les
prophéties bibliques
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De :
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Hozana (contact@hozana.org)
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À :
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oliviamarcov@yahoo.fr;
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Date :
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Mardi 29 novembre 2016 4h02
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L’attente de « Celui en qui
seront bénis tous les peuples » (Genèse 22,8)
(Universalité)
Abraham est un modèle de foi qui a quitté son pays et sa parenté pour
suivre l’appel de Dieu ; il a cru au temps de l’épreuve avec Isaac, quand
Dieu lui faisait éprouver ce qu’un cœur de père peut ressentir lorsqu’il doit
accepter le sacrifice de son fils ; il a cru en Dieu qui lui a promis la
possession de la terre de Canaan et une
descendance plus nombreuse que les étoiles du ciel ; Saint Paul
précise que « les
promesses de Dieu ont été faites à Abraham et à sa descendance ».
« L'Écriture ne dit pas, à ceux de sa descendance, comme si elle eût voulu désigner plusieurs individus, mais à sa descendance c'est-à-dire, à l'un de sa descendance, qui est Jésus-Christ » (Gal 3,16 et DHES 2 page 20). Dans son Magnificat, la Vierge Marie elle-même se réfère à cette grande promesse faite à Abraham qui est le Messie attendu (Luc 1,55).
« L'Écriture ne dit pas, à ceux de sa descendance, comme si elle eût voulu désigner plusieurs individus, mais à sa descendance c'est-à-dire, à l'un de sa descendance, qui est Jésus-Christ » (Gal 3,16 et DHES 2 page 20). Dans son Magnificat, la Vierge Marie elle-même se réfère à cette grande promesse faite à Abraham qui est le Messie attendu (Luc 1,55).
Dans la tradition juive,
il n’y
a jamais eu de difficulté sur ce point : c’est bien le Messie lui-même qui
est l’objet de la promesse faite à Abraham ; étant fils de David, il sera
forcément et également fils d’Abraham, le « père des croyants » qui a
été spécialement béni de Dieu et objet de ses prédilections. Même si Dieu dit à
Moïse qu’il n’a pas révélé son nom YHWH à Abraham, Isaac et Jacob (Exode 6,3 commenté par LRC 2 page 54-56), le mystère de la Trinité a été suggéré à Abraham, au
chêne de Mambré comme Paul Drach le démontre par une lecture suivie
du Chapitre 18 de la Genèse (LRC 1 page 17-20) :
« Le
chapitre 18 de la Genèse est
encore dans le même style de variations
sur le pluriel et le singulier de Dieu. Si on traduit mot à mot, il
n’y a pas besoin du moindre commentaire. « (v.1) Et le
Seigneur lui apparut (à Abraham) dans les plaines de
Mambré, quand il était assis à l'entrée de la tente, par une grande chaleur du
jour. (v. 2.) Levant les yeux, il s'aperçut que trois hommes se tenaient près de lui. Dès qu'il s'en
aperçut il courut au-devant d'eux à l'entrée de la tente, et il
se prosterna en terre; (v.3) et il dit : Mon Seigneur (le Talmud» traité Schebougnot,
f. 35 v., décide que ce nom est saint, Kodesch,
c.-à-d. qu'il s'adresse à Dieu : cette décision est adoptée par Haknonides 3
des Fondements de la Loi, ck. 6) « Mon Seigneur je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux n'outrepasse pas ton serviteur. (v. 4) Permettez que ton serviteur apporte un
peu d'eau, et lavez vos pieds, ensuite vous continuerez votre marche, puisque vousêtes
venus à passer auprès de votre serviteur ; et ils dirent : Fais ainsi que tu as dit.
(...) (v. 8) Et il prit du beurre... et les servit ; et il se tint auprès d'eux sous l'arbre, et ils mangèrent. (v. 9) et ilslui dirent : Où est Sara ta femme? (v. 10.) Et il
dit : Je reviendrai à
toi dans un an, et Sara, ta femme, aura un fils. Et Sara s'en moqua
intérieurement pensant ... (v. 13) Et
le Seigneur dit à
Abraham : Pourquoi Sara s'est-elle moquée, pensant … (v. 14) Y a-t-il une chose trop difficile pour le Seigneur ? Dans un an je reviendrai à toi, et Sara aura un fils. (v. 15) Cependant Sara nia, disant... Mais il
dit ; Non tu t'es moquée, (v.16) ces
hommes se levèrent de
là, et setournèrent vers
Sodome. (...) (v. 22) Ces
hommes donc s'en
allant de-là, marchèrent vers Sodome, Abraham se tenant encore devant le
Seigneur. » (c.à-d., selon le Talmud, Traité Berahhot, f.6 v. les Targumistes
et Maimonïde : « restant en adoration ») ».
Paul
Drach conclut en indiquant que les explications que les commentateurs
donnent pour expliquer l'alternation du singulier et du pluriel dans ce chapitre
à l'égard de le Seigneur, qui apparut en trois personnes, prouvent leur grand embarras.
Il
note que le Zohar s'exprime ainsi sur ces paroles du texte « et il lui apparut »
:
« Manifestation
de l'essence divine sous les trois
couleurs principales, comme
elle est en haut au ciel ; et c'est sous le même nombre de couleurs que Dieu se
manifeste dans l'arc-en-ciel. » (LRC 2 page 93)
Dans l’accomplissement chrétien,
le Christ Jésus confirme cette révélation extraordinaire qui a été faite au
grand Patriarche : « Abraham a vu mon jour et il a été dans la
joie » (Jean 8,56). Les juifs ne comprennent bien sûr pas
ce qu’il veut dire et le questionnent : « Toi qui n’a pas 50 ans tu as vu
Abraham ? ». Alors, le Christ continue alors la révélation de son
mystère : « Avant qu’Abraham ait existe, moi JE SUIS (YHWH) » (Jean 8,58).
Objet :
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La promesse qu’annonce la figure d’Isaac - 5/30 -
Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
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De :
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Hozana
(contact@hozana.org)
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À :
|
oliviamarcov@yahoo.fr;
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Date :
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Mercredi
30 novembre 2016 4h02
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Un nouvel Isaac sacrifié, rédempteur d’Israël (Genèse 22,2)
(Agneau de Dieu)
Isaac
est une des plus importantes figures du Christ car
l’acceptation de son sacrifice représente une très significative annonce
prophétique de la Passion : le fils unique que Dieu a donné à Abraham, le fils
de la promesse, est chargé du bois pour le sacrifice et conduit sur le
lieu de l’immolation, qui est le Mont Moriah, le lieu très précis où sera plus
tard élevé le Temple à Jérusalem. Abraham est identifié à Dieu le Père qui accepte
le sacrifice de
son Fils pour le salut du monde et Isaac est identifié à Jésus, le Fils unique
de Dieu, mais Dieu arrête le bras d’Abraham qui dira de manière très
prophétique : « C’est Dieu qui
pourvoira à l’agneau pour l’holocauste » (Genèse 22,8). Et cette parole se réalisera lorsque le nouvel Isaac, Jésus, sera
lui-même l’Agneau de Dieu du sacrifice rédempteur, offert en sacrifice sur le
bois de la Croix, dont il avait été chargé.
Selon la tradition
juive,
Isaac accepte lui
aussi de grand cœur le sacrifice qui lui semble correspondre à la volonté de
Dieu et c’est pourquoi ses mérites sont si grands. Comme le rappelle Paul
Drach, « L'Église prie au nom et par les mérites de N.S. Jésus-Christ qui
s'est sacrifié sur la croix ; la Synagogue prie au nom et par les mérites d'Isaac,
qui s'est offert sur l'autel. L'usage de prier ainsi existe de
temps immémorial. Le texte chaldaïque (araméen), (Michée 7,20, Cantique 1,13) en fournit la preuve » (LRC 1 page 10 &DHES 1 page 16 &
110. Ainsi la paraphrase de Michée 7,20 : « Souvenez-vous en notre faveur, comme Isaac a été lié
sur l'autel pour vous être sacrifié ». Et celle de Cantique 1,13 : « Alors Moïse retourna et
pria devant le Seigneur; et le Seigneur se souvint en leur faveur d'Isaac que
son père avait lié sur l'autel dressé sur la montagne de Moriah » La Synagogue a un nombre prodigieux
de prières spécialement consacrées à demander l'application des mérites
d'Isaac. Les Juifs plaisants disent que si, par malheur, Isaac avait reçu la
moindre égratignure sur la montagne de Moriah, les livres de prières seraient
si volumineux qu'il faudrait des voitures pour les transporter au temple »
(LRC 1 page 70)
Dans
l’accomplissement chrétien,
Jésus le Messie est
vraiment « l’Agneau de Dieu », le
nouvel Isaac qui
sauve le monde par ses mérites. Le récit de la
Genèse (chapitre 22) évoquait encore un âne qui est sellé puis laissé au pied de la montagne (Genèse 22,5) et qui n’est plus mentionné ni après, ni lorsque les protagonistes
repartent (Genèse 22,19). Dans leur commentaires, les rabbins disaient que cet âne doit rester là
jusqu’à ce que le Messie vienne le reprendre et le monter. C’est ce qu’on
retrouve pour les Rameaux et c’est sans doute ce qui explique l’insistance du
récit des Évangélistes sur ce point de détail : « Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus »
(Jean 12,14), « un petit âne que
personne au monde n’a encore monté » (Marc 11,2).
Objet :
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La promesse faite à Jacob - 6/30 - Vivons les 30 jours
de l'Avent avec les prophéties bibliques
|
De :
|
Hozana
(contact@hozana.org)
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À :
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oliviamarcov@yahoo.fr;
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Date :
|
Jeudi 1
décembre 2016 4h02
|
La première
datation de la venue du Messie
(Le Lion de
Juda)
« Le
sceptre ne s’éloignera pas de Juda jusqu’à ce que vienne le Schilo
et que les peuples lui obeissent »
(Genèse 49,10)
et que les peuples lui obeissent »
(Genèse 49,10)
Jacob est devenu est devenu l’héritier
de la promesse divine après
qu’il ait obtenu que son frère jumeau Ésaü lui cède son droit d’ainesse (Gn 25,31), et
après qu’il ait, ensuite, avec l’aide de sa mère, Rebecca, réussi à faire que
son père, Isaac, le bénisse spécialement à la place de son frère (Gn 27,27).
Trois grands moments marqueront ensuite la vie de Jacob et seront l’occasion de
fortes révélations messianiques : en fuyant la colère d’Esaü, Jacob part
chez son oncle Laban, et il s’arrête en chemin pour dormir sur une
pierre : c’est alors qu’il reçoit dans un songe, la vision d’une échelle
qui relie la terre et le ciel (Gn 28,10-19) ;
plusieurs années après, juste avant de retrouver son frère, Jacob lutte
mystérieusement toute une nuit contre Dieu pour lui arracher sa bénédiction (Gn 32,23-33) :
c’est là que le Seigneur change son nom et le baptise
« Israël » ; enfin, tout à la fin de sa vie, il prononce de
solennelles bénédictions sur ses douze enfants, prophétisant notamment que le
Messie viendrait dans la tribu de Juda : « Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, ni le bâton de
chef d'entre ses pieds, jusqu'à ce que le schilo (Messie) vienne et que les peuples lui obéissent » (Gn 49,8),
prophétie qui sera encore confirmée quelques temps plus tard par le prophète
Balaam : « Je le vois - mais non
pour maintenant, je l'aperçois - mais non de près : un astre issu de Jacob
devient chef, un sceptre se lève, issu d'Israël » (Nb 24,17)
Dans la tradition juive,
la figure de Jacob/Israël est évidemment fondamentale et
fondatrice : c’est de ses 12 enfants que viennent les 12 tribus du Peuple
saint, et c’est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui accompagnera les
juifs tout au long de leur histoire et qui leur donnera le Messie attendu. Dans
le Talmud et les autres ouvrages des rabbins, et généralement dans la
conversation des Juifs, le nom de Jacob est comme celui d’Abarham presque
toujours accompagné des mots « notre
père » : on dit « Jacob abinou », comme on dit « Abraham
abinou » pour
marquer une relation toute particulière. (cf.LRC 1 page 55)
Trois éléments prophétiques méritent d’être soulignés dans
la vie de Jacob :
1. La pierre sur laquelle Jacob
reposa sa tête symbolise le Messie
Tout au long de la Bible, le Messie sera figuré par
une pierre :
- par le rocher de Moïse accompagnant les hébreux dans le désert et d’où jaillit l’eau du salut (Nb 20,11 - DHES 2 page 137) ;
- la pierre rejetée par les bâtisseurs qui est devenue la pierre angulaire (Ps 118,22) ;
- la pierre posée en Sion (Isaïe 8,14 ; 28,16) ;
- la pierre de Daniel qui se détache de la montagne et qui détruit tous les autres royaumes (Dn 2,34 – cf. LRC 2 page 197-204 & DHES 2 page 59)
- ou encore Dieu lui-même, désigné comme « un rocher » dans les Psaumes (Ps 18,3 ; 28,1 ; 31,4 ; etc.).
La pierre que Jacob prend pour reposer sa tête est elle aussi d’abord reconnue comme une des figures du Messie, étant « dressée » avant de recevoir « une onction d’huile » (Gn 28,18). Et à cause de son rôle en cet instant solennel, les rabbins iront jusqu’à la présenter comme la pierre de fondation du monde (LRC 2 page 197-204).
- par le rocher de Moïse accompagnant les hébreux dans le désert et d’où jaillit l’eau du salut (Nb 20,11 - DHES 2 page 137) ;
- la pierre rejetée par les bâtisseurs qui est devenue la pierre angulaire (Ps 118,22) ;
- la pierre posée en Sion (Isaïe 8,14 ; 28,16) ;
- la pierre de Daniel qui se détache de la montagne et qui détruit tous les autres royaumes (Dn 2,34 – cf. LRC 2 page 197-204 & DHES 2 page 59)
- ou encore Dieu lui-même, désigné comme « un rocher » dans les Psaumes (Ps 18,3 ; 28,1 ; 31,4 ; etc.).
La pierre que Jacob prend pour reposer sa tête est elle aussi d’abord reconnue comme une des figures du Messie, étant « dressée » avant de recevoir « une onction d’huile » (Gn 28,18). Et à cause de son rôle en cet instant solennel, les rabbins iront jusqu’à la présenter comme la pierre de fondation du monde (LRC 2 page 197-204).
2. L’échelle de Jacob est également une
image du Messie
C’est une image du Messie lui-même, ce « troisième Temple » attendu qui ne sera pas « fait de main d’homme » mais qui sera
« stable », qui
« demeurera éternellement »,
« qui descendra
spirituel, des cieux », « du ciel jusqu’à la terre ». (LRC 2 page 44 ;
52 ; 195 ; 230-5)
3. La prophétie de Jacob donne enfin la
première datation de la venue du Messie
« Le
sceptre ne s’éloignera pas de Juda, ni le législateur en sa postérité
avant que ne vienne le schilo(un des noms du
Messie) » – cf. DHES 1 page 173 :
voilà ce qu’avait prophétisé Jacob (Gn 49,8),
définissant ainsi une limite de temps pour la venue du Messie. Le Talmud
précise : « Le sceptre ne fera pas défaut pas en Juda ; ce sont,
dit-il, les echmalotarques, princes de la captivité,
en Babylone, qui tiennent le sceptre d'Israël ; et le législateur en sa
postérité, ce sont les descendants de Hillel qui enseignent la religion à la
multitude. » (Traité Sanhédrin fol 5. Recto). « Mais, précise Paul Drach,
ainsi qu'on le voit, le Talmud n'était pas prophète : il ne prévoyait pas que
quatre cents ans plus tard le souffle d'un roi infidèle ferait disparaître et
chaire et sceptre en Babylone. Maintenant il y a plus de dix siècles que Juda
n'a plus de docteur-recteur, ni de prince echmalotarque ; et le Schilo,
si ce n'est pas le Messie Jésus, où est-il ? » (DHES 1 page 174)
Aujourd’hui en effet, les généalogies de la tribu de Juda et sa lignée
royale sont perdues et inconnues. Il fallait donc que le Messie
arrive avant cela selon la prophétie de Jacob qui précisait ainsi une limite
pour l’époque de l’avènement du Messie ...
Dans l’accomplissement chrétien,
le Christ est bien lui-même la pierre angulaire, la pierre
choisie, et c’est pourquoi à l’inverse de Jacob, il n’a lui-même pas de pierre
« où reposer sa tête »
(Mt 8,20). Il
est également lui-même l’homme-Dieu qui relie la terre au Ciel, l’échelle de Jacob vers
« le ciel ouvert », autour de laquelle « les anges montent et descendent » (Jean 1,51). Il
est « le Lion de
Juda » (Ap 5,5) qui a
remporté la victoire et qui est venu au moment annoncé, lorsque les temps
furent « accomplis » (Marc 1,15), avant
que les archives du Temple ne soient définitivement détruites.
Objet :
|
Le Patriarche Joseph, figure accomplie du Messie à
venir - 7/30 - Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
|
De :
|
Hozana
(contact@hozana.org)
|
À :
|
oliviamarcov@yahoo.fr;
|
Date :
|
Vendredi 2
décembre 2016 4h03
|
L’attente d’un
nouveau Joseph, rédempteur du monde (Genèse 50,20)
(Rejeté
mais Sauveur)
« Le mal
que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l’a tourné en bien,
afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : sauver la vie à un peuple nombreux »
(Genèse 50,20)
afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : sauver la vie à un peuple nombreux »
(Genèse 50,20)
Le Patriarche Joseph est le onzième et avant-dernier
fils de Jacob, né de Rachel (Gn 30,24) :
bien-aimé de son père (Gn 37,4) il
excita encore davantage la jalousie de ses frères en leur racontant qu’il avait
vu dans des songes qu’ils se prosterneraient un jour devant lui (Gn 37,5-11), si
bien que ses 10 frères aînés étaient prêts à le tuer. Un jour, Jacob envoya
Joseph pour s'inquiéter d'eux (Gn 37,13) et
ils y virent une occasion favorable : ils le dépouillèrent de sa tunique (Gn 37,23), le
jetèrent dans une citerne et choisirent finalement de le vendre comme esclave à
une caravane qui se rendait en Égypte. Mais l’esclave Joseph que la bénédiction
de Dieu accompagnait (Gn 39,5 ; 39,23), qui
était juste (Gn 39,9 ; Sg 13,10), et
qui interprétait les songes (Gn 40,8 ; 41,15)
devint en quelques années le gouverneur de l’Égypte. A ce poste, i apprit
de Dieu la venue d’une grande famine sur 7 années et il prépara des réserves
qui sauvèrent l’Égypte et qui lui permirent de subvenir également aux besoins
d’autres nations et à ceux de son père et de ses frères qu’il put reconnaître
et retrouver après une longue séparation. Il leur pardonna finalement de grand
cœur, en reconnaissant dans tous ces événements l’accomplissement de
dessein de Dieu : « ce n’est pas vous qui m’avez envoyé en
Égypte, c’est Dieu ! » (Gn 45,8).
Dans la tradition juive,
Le Patriarche Joseph est tellement important qu’on
en est venu à parler du « Messie,
fils de Joseph » en plus ou en parallèle du « Messie, fils de David ». Il
n'était pourtant attendu qu’un seul Messie même s’il y a maintenant des
traditions différentes dans le Judaïsme.
Pourquoi alors cette distinction ?
Voilà ce qu’en dit Paul Drach :
Pourquoi alors cette distinction ?
Voilà ce qu’en dit Paul Drach :
« Toutes les anciennes traditions, les
Paraphrases chaldaïques, le Talmud et les Médraschim, nomment un seul et même
Messie indistinctement fils de David et fils de Joseph. (…) Après avoir examiné
toutes ces traditions bien attentivement et assez longtemps, nous nous sommes
convaincu que les anciens docteurs n'appelaient le Messie fils de Joseph que
lorsqu'ils parlaient de son état souffrant, et qu'en parlant de
son état glorieux ils l'appelaient constamment fils de David. Cette remarque est confirmée surtout par le
passage suivant du Talmud, traité Succa, fol. 52 recto : « Nos docteurs
enseignent ce qui suit: Dieu saint, béni soit-il ! dit au Messie fils de David
(qu'il se manifeste bientôt et de nos jours !) : "Demande-moi quoi que ce soit, et je te l'accorderai"
; car il est écrit (Ps 2,7) :
"Je rapporte ce qui est devenu un
décret irrévocable. YHWH m'a dit : Tu es mon fils, je t'ai engendré
aujourd'hui, à ta demande, je t'accorderai", et le reste. Et
le Messie fils de Joseph, prévoyant qu'il sera mis à mort, dit devant sa face :
Maître de l'univers, je ne te demande que la vie. Et Dieu lui répond : Ton père
David a déjà prophétisé an sujet de ta vie, car il a dit, (Ps 21, 5): Il
te demande la vie, et tu lui accordes de longs jours pour le siècle infini. »
Les rabbins postérieurs qui, pour échapper à plusieurs arguments irrésistibles
des chrétiens, ont imaginé deux Messies distingués l'un de l'autre, un Messie
de gloire, fils de David, et un Messie d'opprobre et de douleurs, fils de
Joseph par la tribu d'Éphraïm, ne remontent pas au-delà du XI° siècle. (…) Le
texte d'aucune prophétie ne se prête à la doctrine d'un double Messie. » (DHES 1 pages 184-186)
Dans l’accomplissement du Christ,
Jésus « fils de David » est à plus d’un
titre le « Messie, fils de Joseph » :
Il l’est d’abord parce qu’il est le fils adoptif du grand saint Joseph, qui par bien des aspectsressemble au Patriarche Joseph (deux « justes » (Mt 1,19) ; gratifiés de nombreux songes (Mt 1,20 ;2,12 ; 2,13 ; 2,19) ; profondément dignes de confiance) ;
Jésus l’est également en étant « la figure la plus accomplie du Patriarche Joseph » (LRC 1 page 28) : il est bien en effet le « nouveau Joseph » qui a été :
- envoyé par son Père auprès de ses frères (Jn 3,16),
- mais ses frères ne voulaient pas qu'il règne sur eux (Lc 19,12-27)
- il fut alors rejeté par ses frères (Jn 1,11),
- vendu par eux (Mt 27,9),
- dépouillé de sa tu(nique (Jn 19,23),
- mais il a finalement sauvé l’Univers (Ac 2,21 ; He 5,9)
- et il l'a fait à travers son épreuve (He 5,7-8),
- et maintenant il attend le retour de ses frères pour se faire enfin reconnaître d’eux, leur dire qu’il les pardonne et pleurer en les serrant sur son cœur (Rm 11,26).
En tout cela, Jésus est vraiment le « Messie, fils de Joseph », qui accomplit parfaitement le dessein de Dieu ...
Il l’est d’abord parce qu’il est le fils adoptif du grand saint Joseph, qui par bien des aspectsressemble au Patriarche Joseph (deux « justes » (Mt 1,19) ; gratifiés de nombreux songes (Mt 1,20 ;2,12 ; 2,13 ; 2,19) ; profondément dignes de confiance) ;
Jésus l’est également en étant « la figure la plus accomplie du Patriarche Joseph » (LRC 1 page 28) : il est bien en effet le « nouveau Joseph » qui a été :
- envoyé par son Père auprès de ses frères (Jn 3,16),
- mais ses frères ne voulaient pas qu'il règne sur eux (Lc 19,12-27)
- il fut alors rejeté par ses frères (Jn 1,11),
- vendu par eux (Mt 27,9),
- dépouillé de sa tu(nique (Jn 19,23),
- mais il a finalement sauvé l’Univers (Ac 2,21 ; He 5,9)
- et il l'a fait à travers son épreuve (He 5,7-8),
- et maintenant il attend le retour de ses frères pour se faire enfin reconnaître d’eux, leur dire qu’il les pardonne et pleurer en les serrant sur son cœur (Rm 11,26).
En tout cela, Jésus est vraiment le « Messie, fils de Joseph », qui accomplit parfaitement le dessein de Dieu ...
Objet :
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La promesse faite à Moïse - 8/30 - Vivons
les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
|
De :
|
Hozana
(contact@hozana.org)
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À :
|
oliviamarcov@yahoo.fr;
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Date :
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Samedi
3 décembre 2016 4h03
|
Dieu nous enverra
un Prophète « comme lui » (Deutéronome 18,15)
(Le
Fils du Père)
« Le
Seigneur ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères,
un prophète comme moi, que vous écouterez »
(Deutéronome 18,15)
un prophète comme moi, que vous écouterez »
(Deutéronome 18,15)
Moïse est le plus grand personnage de
l’Ancienne Alliance : il est selon la Tradition
constante l’auteur du « Pentateuque », les 5 livres de la Torah, que
l’on appelle « la Loi de Moïse » (Jos 8,31-32), même
s’il a été aidé, puisque le dernier chapitre du dernier livre (Dt 34,7) fait
notamment le récit de sa propre mort. C’est par Moïse qu’Israël a été tiré de
la terre de son esclavage en Égypte (Ex 12,31),
qu’il a pu franchir la Mer rouge (Ex 14,16),
traverser le désert (Ex 16,2),
faire l’expérience de Dieu au Mont Sinaï (Ex 19,9-19) et
parvenir enfin, après avoir marché 40 ans dans le désert, à la Terre promise (Jos 1,11)
« qui ruisselle de lait et de miel » (Dt 27,3).
Toute la Loi qui règle le judaïsme vient de Moïse : la loi écrite, comme
la loi orale qui l’accompagne, qui trouve elle aussi sa source et sa référence
en Moïse, et en cette révélation extraordinaire reçue au Mont Sinaï.
Dans la tradition juive,
Moïse est vraiment le sommet de l’Ancien Testament
et cette promesse que le Messie attendu sera « comme lui » est donc
absolument fondamentale, mais comment caractériser ce « prophète comme
Moïse » (Dt 18,15) qui
doit venir ?
Certes, la libération d’Égypte, la Pâque et l’Exode vers la Terre Promise et la Torah sont venus par Moïse et l’on est donc en droit d’attendre du Messie une libération plus grande, un nouveau passage et la nouvelle conquête d’une nouvelle espérance, et également une nouvelle Loi ou un accomplissement de la Loi, mais ce qui caractérise vraiment Moïse c’est d’abord son unique relation à Dieu comme l’explique le livre du Deutéronome : « Il ne s'est plus levé en Israël de prophète pareil à Moïse, lui que le Seigneur connaissait face à face » (Dt 34,10). C’est parce qu’il avait avec Dieu une proximité toute particulière, parce qu’il voyait Dieu « face à face » (Dt 34,10) qu’il est bien plus qu’un prophète et que c’est par lui qu’est venue la grande révélation de Dieu au Mont Sinaï. C’est pourquoi le Messie attendu doit avant tout lui aussi, être dans une relation toute particulière avec Dieu, et pouvoir également entrainer le monde dans une nouvelle relation avec Dieu, et permettre au Peuple d’Israël et à toutes les nations de connaître et d'aimer Dieu, et de vivre en union parfaite avec Lui.
Toute la tradition juive l’attend comme « le Fils bien-aimé qui dévoilera le Père ».
Comme le dit le Rabbin juif Ron Chaya dans une vidéo sur Internet "Les Secrets de Berechit n°3" (à partir de 37’50) : « Qui va dévoiler le Père ? Le Fils ! Qu’est-ce qui rend quelqu’un Père ? Son Fils !Qu’est-ce qui va dévoiler Dieu dans le monde ? Son Fils ! (…) Dieu veut montrer qu’il existe. Dieu veut que nous le connaissions : c’est le plus grand bonheur qu’il puisse y avoir. C’est la raison très profonde de la Création. Dieu a voulu qu’on puisse se brancher avec lui »
Certes, la libération d’Égypte, la Pâque et l’Exode vers la Terre Promise et la Torah sont venus par Moïse et l’on est donc en droit d’attendre du Messie une libération plus grande, un nouveau passage et la nouvelle conquête d’une nouvelle espérance, et également une nouvelle Loi ou un accomplissement de la Loi, mais ce qui caractérise vraiment Moïse c’est d’abord son unique relation à Dieu comme l’explique le livre du Deutéronome : « Il ne s'est plus levé en Israël de prophète pareil à Moïse, lui que le Seigneur connaissait face à face » (Dt 34,10). C’est parce qu’il avait avec Dieu une proximité toute particulière, parce qu’il voyait Dieu « face à face » (Dt 34,10) qu’il est bien plus qu’un prophète et que c’est par lui qu’est venue la grande révélation de Dieu au Mont Sinaï. C’est pourquoi le Messie attendu doit avant tout lui aussi, être dans une relation toute particulière avec Dieu, et pouvoir également entrainer le monde dans une nouvelle relation avec Dieu, et permettre au Peuple d’Israël et à toutes les nations de connaître et d'aimer Dieu, et de vivre en union parfaite avec Lui.
Toute la tradition juive l’attend comme « le Fils bien-aimé qui dévoilera le Père ».
Comme le dit le Rabbin juif Ron Chaya dans une vidéo sur Internet "Les Secrets de Berechit n°3" (à partir de 37’50) : « Qui va dévoiler le Père ? Le Fils ! Qu’est-ce qui rend quelqu’un Père ? Son Fils !Qu’est-ce qui va dévoiler Dieu dans le monde ? Son Fils ! (…) Dieu veut montrer qu’il existe. Dieu veut que nous le connaissions : c’est le plus grand bonheur qu’il puisse y avoir. C’est la raison très profonde de la Création. Dieu a voulu qu’on puisse se brancher avec lui »
Dans l’accomplissement en Jésus,
Le Christ se révèle
parfaitement comme le « nouveau
Moïse » et ceci de deux manières :
Typologiquement d’abord, car le salut qu’il apporte est l’accomplissement de tout ce qui était figuré en Moïse :
- il nous de l’esclavage du péché (Jn 8,34-36) comme Moïse avait tiré Israël de la terre d’Égypte,
- il nous sauve à travers les eaux du Baptême (Ac 2,38) comme Moïse avait fait passer par la Mer,
- il grave l’Esprit dans les cœurs (Rm 5,5 ; 2 Co 1,22 ; Ga 4,6) comme Moïse a gravé la Loi sur la pierre,
- il offre son Corps, le vrai Pain du ciel (Jn 6,48-51), comme Moïse avait donné la manne,
- il nous conduit vers le Royaume de Dieu (Jn 3,3) comme Moïse a conduit vers la Terre Promise,
- il n’y rentre pas sans mourir (Jn 12,24), comme Moïse qui n’a pu rentrer vivant au-delà du Jourdain.
Mais au-delà de ces accomplissement, le Christ est surtout « le Fils unique de Dieu » (Jn 1,18) qui révèle le Père : étant véritablement le Fils, il a bien plus que Moïse une relation absolument unique avec le Père, et c’est ainsi que s’accomplit la révélation parfaite et définitive.
Par son Incarnation, ce Fils unique qui était dans le sein du Père (Ps 21,1-9) a définitivement révélé le mystère de Dieu en dévoilant sa divinité et donc le mystère de la Trinité qui était déjà entrevu dans de si nombreux passages des Écritures d’Israël (cf. LRC 2, pages 25 à 101)
Enfin, le fait qu’Israël ait attendu « le Messie » pendant des siècles n’est pas anodin, car le Fils de Dieu est en réalité « Messie » dès avant la création du monde : depuis toujours, le Fils est en effet oint par le Père de l’Esprit Saint et il est donc « le Messie » de toute éternité. Sa venue dans le monde comme Messie contribue donc à révéler très profondément le mystère du Dieu éternel dans lequel le Messie est présent avant la création du monde.
En attendant « le Messie », les juifs attendent donc précisément cette révélation du mystère du Dieu Un et Trois.
Typologiquement d’abord, car le salut qu’il apporte est l’accomplissement de tout ce qui était figuré en Moïse :
- il nous de l’esclavage du péché (Jn 8,34-36) comme Moïse avait tiré Israël de la terre d’Égypte,
- il nous sauve à travers les eaux du Baptême (Ac 2,38) comme Moïse avait fait passer par la Mer,
- il grave l’Esprit dans les cœurs (Rm 5,5 ; 2 Co 1,22 ; Ga 4,6) comme Moïse a gravé la Loi sur la pierre,
- il offre son Corps, le vrai Pain du ciel (Jn 6,48-51), comme Moïse avait donné la manne,
- il nous conduit vers le Royaume de Dieu (Jn 3,3) comme Moïse a conduit vers la Terre Promise,
- il n’y rentre pas sans mourir (Jn 12,24), comme Moïse qui n’a pu rentrer vivant au-delà du Jourdain.
Mais au-delà de ces accomplissement, le Christ est surtout « le Fils unique de Dieu » (Jn 1,18) qui révèle le Père : étant véritablement le Fils, il a bien plus que Moïse une relation absolument unique avec le Père, et c’est ainsi que s’accomplit la révélation parfaite et définitive.
Par son Incarnation, ce Fils unique qui était dans le sein du Père (Ps 21,1-9) a définitivement révélé le mystère de Dieu en dévoilant sa divinité et donc le mystère de la Trinité qui était déjà entrevu dans de si nombreux passages des Écritures d’Israël (cf. LRC 2, pages 25 à 101)
Enfin, le fait qu’Israël ait attendu « le Messie » pendant des siècles n’est pas anodin, car le Fils de Dieu est en réalité « Messie » dès avant la création du monde : depuis toujours, le Fils est en effet oint par le Père de l’Esprit Saint et il est donc « le Messie » de toute éternité. Sa venue dans le monde comme Messie contribue donc à révéler très profondément le mystère du Dieu éternel dans lequel le Messie est présent avant la création du monde.
En attendant « le Messie », les juifs attendent donc précisément cette révélation du mystère du Dieu Un et Trois.
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