LA SPIRITUALITE DE BERNADETTE SOUBIROUS
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64. Bernadette conseillait-elle les autres soeurs de sa
communauté ?
Bernadette se comporte avec les soeurs comme avec sa propre famille. Avec tendresse et délicatesse, Bernadette fait toujours preuve de fermeté, encourageant à la patience, au courage, à la persévérance. Elle invite ses soeurs à être ferventes et à faire preuve d'amour dans leur vie religieuse. Un point sur lequel elle ne transige pas est celui de la règle de la communauté.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Léonard von Matt
Bernadette se comporte avec les soeurs comme avec sa propre famille. Avec tendresse et délicatesse, Bernadette fait toujours preuve de fermeté, encourageant à la patience, au courage, à la persévérance. Elle invite ses soeurs à être ferventes et à faire preuve d'amour dans leur vie religieuse. Un point sur lequel elle ne transige pas est celui de la règle de la communauté.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Léonard von Matt
63. Quelle est la compassion de Bernadette pour ceux qui souffrent?
Longtemps Bernadette souffre de ne pouvoir consoler les orphelins, soigner les malades, réconforter ceux qui souffrent, comme le font les autres Soeurs de sa congrégation. En effet, sa santé lui interdit bien souvent de se tenir debout.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photogramme du film: "The song of Bernadette"
62. Bernadette donne-t-elle des conseils à sa famille ?
Bernadette a témoigné de la sollicitude et de l'affection pour sa famille, particulièrement pour Pierre, son petit frère et filleul. De plus sa condition de religieuse ne l'empêche pas de jouer on rôle d'aînée, comme sa tante Bernarde l'avait fait avant elle. C'est ainsi que, par lettre, ou à l'occasion des rares visites de son frère ou de sa soeur, elle leur dit " Je ne demande pas que vous soyez riches, mais que vous aimiez le Bon Dieu ".
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Mon Seigneur et mon Dieu
De la rencontre de Thomas avec Jésus, demeurent à jamais ces cinq mots : « Mon Seigneur et mon Dieu. » C’est bien sûr un cri d’amour. C’est en vérité un acte d’adoration. C’est pourquoi, depuis deux mille ans, beaucoup de catholiques ne cessent de s’approprier ces quelques mots pour les adresser à Jésus pendant la messe, au moment précis où le prêtre élève le Corps du Christ, puis le Sang du Christ. Telle est la foi de l’Église dans l’Eucharistie, présence sacramentelle, et donc réelle, de son Seigneur. Sainte Bernadette se situe dans cette lignée de disciples du Christ, d’adorateurs de Jésus Christ. Elle nous rappelle le lien étroit qui existe entre ces simples paroles prononcées dans le secret de son cœur et cette attitude profonde du disciple suivant son Maître, en l’aimant comme lui nous a aimés.
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61. Comment Bernadette assume-t-elle la souffrance?
La vie de Bernadette est marquée par la souffrance. Souffrance physique, souffrance morale, souffrance spirituelle. Pourtant ses compagnes témoignent qu'elle ne s'est jamais plainte" Elle prenait son crucifix, le regardait et c'était tout ". Bernadette précise :" C'est sans doute bien douloureux de ne pouvoir respirer, mais c'est bien plus pénible d'être torturée par des peines intérieures ". De la souffrance Bernadette dit encore : " Souffrir passe. Avoir souffert demeure ".
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
60. Quelles sont les dévotions de Bernadette ?
Bernadette a une grande dévotion pour la Vierge Marie, mais aussi pour saint Joseph. Elle aime les associer dans sa prière. Bernadette a aussi une grande dévotion pour saint Bernard, son saint patron, dont la sainteté lui parait pourtant bien difficile à imiter.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo internet: SNDdL, statue porte Saint Joseph
59. Comment parler de la foi de Bernadette ?
Dans sa vie, Bernadette donne toujours à Dieu la première place. Ainsi toute l'existence de Bernadette est-elle relative à Dieu. C'est une relation d'une grande foi marquée par une infinie confiance. Ainsi, même dans l'adversité, la difficulté ou la souffrance, Bernadette reste inébranlable, se contentant de dire : « Si le Bon Dieu le permet ».
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: BARTRÈS, la cuisine chez les Lagües, où Bernadetta était en nourrice.
58. Quelle est la spiritualité de Bernadette ?
Quelques mots de Bernadette résument son attitude spirituelle " Le premier mouvement ne nous appartient pas, mais le second nous appartient ". C'est ainsi que, dans l'action comme dans la contemplation, Bernadette ne s'appuie jamais sur sa seule nature pourtant forte et parfois rebelle, mais bien sur la grâce reçue de Dieu. Pour cela il lui faut bien souvent s'y reprendre à deux fois.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
57. Il paraît que le corps de Bernadette, plus d'un siècle après sa mort, est toujours intact. Est-ce vrai ?
Après plusieurs exhumations, il a été clair pour la médecine que le corps de Bernadette était resté intact. Il est donc exposé dans une châsse au couvent de Nevers. C'est sans doute un signe donné pour conforter notre foi dans la résurrection des corps... Le 7 avril 1858, un mercredi de Pâques, le cierge de Bernadette avait glissé entre ses mains sans la brûler : ce miracle annonçait peut-être cette préservation du corps de Bernadette, morte un mercredi de Pâques !
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
56. Quelles sont les circonstances de la mort de Bernadette ?
Le 16 avril 1879, plusieurs autres religieuses entourent Bernadette à l'heure de son agonie. Elles témoignent toutes de sa grande souffrance, mais surtout de son ultime détermination à prier et à espérer dans la miséricorde de Dieu. Tout en disant : " Priez pour moi, pauvre pécheresse ", elle tient son crucifix, toujours unie à la passion du Christ jésus, qu'elle aime et sert de tout son cour et de toutes ses forces jusqu'à son dernier souffle.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
55. Après 1858 Bernadette bénéficie-t-elle d'autres apparitions de la Sainte Vierge ?
Au couvent Saint-Gildard de Nevers, lorsque Bernadette prie et surtout lorsqu'elle vient de communier, son visage est rayonnant. C'est ainsi que les Soeurs de sa communauté se demandent si la Vierge Marie ne lui apparaît pas à nouveau. Bernadette doit même justifier devant l'évêque de Nevers à qui elle répond formellement : "Non. Maintenant je suis comme tout le monde".
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
L’Eglise nourrit les fidèles. « Les lectures préférées de Bernadette étaient sur l’Eucharistie et sur la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ » (loggia 56). Elle-même précise : « Je suis plus touchée lorsque je lis ou entends le récit de la Passion, que lorsqu’on me l’explique ». Pour Bernadette, c’est sa propre expérience qui en est un commentaire.
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Photo: Bernadette ou Soeur Marie-Bernard
« L’ expérience de Lourdes » est pascale. Marie montre la croix à Bernadette pour qu’elle y rencontre Jésus et que, par lui, avec lui et en lui, elle passe de sa réalité à celle de Jésus ; des ténèbres à la lumière ; de sa misère à la paix qui surpasse tout ; de sa souffrance à la plénitude de la joie. Telle est l’expérience de Bernadette au premier jour, puis tout au long des jours. En se donnant à Jésus, elle a sans cesse vécu les ténèbres et la souffrance du Vendredi Saint pour toujours goûter avec lui la joie et la lumière de Pâques. C’est le cœur de la vie chrétienne, offerte à tout baptisé, « mort avec Jésus pour ressusciter avec lui ».
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Semaine Sainte
La semaine sainte commence dans la joie des rameaux qui marquent l’entrée de Jésus à Jérusalem. Puis vient le passage douloureux de l’agonie, de l’arrestation, de l’humiliation, de la condamnation, du supplice et de la mort de Jésus sur la croix. Et aussitôt après cette grande désolation, Jésus surgit vivant, vainqueur de la mort, ressuscité. Tel est le mystère pascal, célébré « grandeur nature » lors de la semaine sainte. A Lourdes, l’expérience de Bernadette suit le même chemin. Elle est heureuse lors des sept premières apparitions. Elle souffre, oh ! combien, lors des quatre apparitions suivantes. Lors des sept dernières apparitions, elle entre dans l’expérience d’un bonheur d’un autre ordre. Tels sont les mystères du Rosaire qui rejoignent notre propre expérience, car ils explicitent l’Amour jusqu’à l’extrême dont Jésus nous aime.
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Vendredi saint
Le vendredi saint, Jésus meurt sur la croix. Tout est accompli. L’institution de l’eucharistie l’annonçait, comme la croix annonce la résurrection du Seigneur. Celui qui est mort, Dieu le ressuscite. Celui qui est ressuscité est bien celui qui est mort. Tel est bien le mystère que l’Église célèbre à chaque messe. À Lourdes, la méditation quotidienne du chemin de croix fait partie du pèlerinage. Alors chaque jour les pèlerins entrent dans l’expérience de la résurrection du Seigneur, suivant la parole de l’Apôtre disant : « La mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous. » Ce « nous » désigne Jésus et, avec lui, tous ses disciples qui, à sa suite et avec lui, donnent leur vie, pour que d’autres puissent vivre de la vie que Jésus Christ, en sa résurrection, reçoit de Dieu, son Père.
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Jeudi saint
Le jeudi saint, Jésus institue l’eucharistie. Il annonce ainsi qu’il livre sa vie, ce qui est le vendredi saint et qu’il ressuscite le troisième jour. C’est le dimanche de Pâques. Tel est le mystère pascal. À Lourdes, où le mystère pascal est au cœur de l’expérience des pèlerins, l’eucharistie est une porte d’entrée dans ce « grand mystère de la foi ». En même temps, à la grotte de Lourdes, la souffrance de Gethsémani est omniprésente, comme est omniprésente la lumière de Pâques sur le visage des mêmes personnes. Ces deux aspects réunis permettent de porter un autre regard sur « l’eucharistie », et donc aussi sur le jeudi saint.
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54. Quelle est la place de Bernadette dans la communauté religieuse où elle s'est engagée ?
Le Couvent Saint-Gildard était le lieu où les Soeurs de Nevers effectuaient leur noviciat au terme duquel elles partaient dans une des maisons de leur congrégation pour y vivre leur apostolat. La mauvaise santé de Bernadette l'empêche de suivre ce parcours. Elle vit donc toute sa vie religieuse dans le cadre du noviciat. D'ailleurs la Mère supérieure vient lui présenter chaque novice à son arrivée. En effet, par sa bonté et sa douceur, Bernadette sait dire un mot d'encouragement à chacune d'entre elles.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Léonard von Matt - 1958
Portail couvent Saint-Gildard, Nevers
51. Bernadette a-t-elle reçu le sacrement des malades?
Au XIX°ème siècle on ne parle pas de sacrement des malades mais d'extrême onction, puisque ce sacrement est donné à l'ultime moment. C'est ainsi que Bernadette reçoit quatre fois ce sacrement, alors qu'elle semble près de la mort : en 1862, à Lourdes, puis, à Nevers, en 1866, 1873 et en 1879, quelques semaines avant de mourir.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photogramme internet
49. Quels sont les différents emplois de Bernadette à Nevers?
Bernadette reste au Couvent Saint-Gildard jusqu'à sa mort. Elle est successivement aide sacristine, aide infirmière, infirmière, jusqu'au jour où elle reçoit " l'emploi de malade ". De fait, Bernadette vit alitée les dernières années de sa vie religieuse.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Léonard von Matt - 1958
48. Comment Bernadette vit-elle ses premiers jours à Nevers ?
Les premiers jours de Bernadette au Couvent Saint-Gildard correspondent pour elle à son ultime témoignage public. La Mère supérieure lui demande de parler des apparitions dont elle a bénéficié à Lourdes devant près de 300 religieuses ou élèves des Soeurs de Nevers.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Léonard von Matt - 1958
L'Annonciation
Pour beaucoup de catholiques, l’Annonciation est une fête de la sainte Vierge. Pourtant, comme le dit son intitulé, l’ « Annonciation du Seigneur » est bien d’abord une fête du Seigneur Jésus, mais une fête qui concerne en premier lieu la Vierge, avant d’être celle de toute l’humanité. En choisissant de révéler son nom le 25 mars 1858 à Bernadette, Marie ne dit pas autre chose.
En effet, dire « Je suis l’Immaculée conception », c’est d’abord désigner Jésus le Sauveur du monde. C’est ensuite affirmer sa relation unique avec son Fils Jésus Christ, car « c’est par les mérites de sa croix qu’elle est la première rachetée ». C’est enfin annoncer ce que Jésus est venu faire pour toute l’humanité. Tel est bien le sens de l’Annonciation.
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Photo de la Grotte de Massabielle, janvier 2011
47. Comment Bernadette s'est-elle rendue de Lourdes à Nevers ?
C'est le train qui, quelques mois plus tôt, avait transporté les premiers pèlerins de Lourdes, qui permet à Bernadette d'entreprendre le grand voyage. Bernadette est accompagnée de deux Soeurs et d'une autre postulante. Le 4 juillet 1866, elles vont de Lourdes à Bordeaux, en passant par Tarbes. Le deuxième jour elles séjournent à Bordeaux et se rendent dans les différentes communautés que les soeurs ont dans cette ville. Le troisième jour elles arrivent à Périgueux et y passent la nuit. Le quatrième jour, tard dans la nuit, elles arrivent au couvent Saint-Gildard de Nevers.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
46. Pourquoi Bernadette choisit-elle la congrégation des Soeurs de Nevers ?
Quelques années après les apparitions, Bernadette veut entrer dans un carmel, mais cela lui est impossible, en raison de sa santé. Elle est aussi sollicitée par plusieurs congrégations religieuses. Cependant Bernadette choisit de devenir « Soeur de Nevers », parce que, « à l'hospice on ne lui demande rien, la laissant entièrement libre de choisir ».
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Le grain de blé
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Ce verset de l’évangile, que l’Église donne à méditer pendant les derniers jours du Carême, est celui qui est proposé au jour de la fête de sainte Bernadette. Bien sûr, cette parole s’applique d’abord à Jésus et, ensuite, à tous les amis de Jésus. C’est pourquoi elle convient si bien à sainte Bernadette. Mais pas seulement. En effet, à travers la visibilité qu’en donne Bernadette, dans le don qu’elle fait d’elle-même, on peut voir comment beaucoup de pèlerins de Lourdes – mais aussi de nombreux chrétiens – la mettent eux mêmes en pratique. Il s’agit, sous bien des formes différentes, de « perdre sa vie en ce monde, pour la garder dans la vie éternelle ». C’est cela « servir Jésus » et « le suivre. »
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Image: Maison Mère des Soeurs de la Charité de Nevers. L'un des cloîtres.
45. Pourquoi Bernadette choisit-elle d'être religieuse ?
Pendant les apparitions, l'abbé Peyramale dit de Bernadette : " Tout se développe en elle d'une manière étonnante " (Ravier, Sainte Bernadette, une vie eucharistique, 1981, page 32).Cette parole peut permettre de comprendre la vocation de Bernadette. Il s'agit certainement pour elle d'une lente maturation, de la prise de conscience que son désir profond correspond à un appel auquel elle répond en 1866, à l'âge de 22 ans, en faisant le choix de devenir religieuse.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
44. Que fait Bernadette à l'hospice de Lourdes, de 1860 à 1866 ?
A l'hospice de Lourdes, Bernadette continue à apprendre à lire et à écrire. Mais, puisqu'elle est la plus grande de la classe, les Sœurs lui confient parfois la garde des autres élèves, à l'heure de la récréation. Bernadette aide également les Sœurs à servir les personnes âgées qu'elles accueillent. Très souvent aussi, il lui faut aller témoigner devant les grands de ce monde de son expérience des apparitions. C'est cela qui lui est le plus pénible.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photot: loucrup65.fr
http://youtu.be/oGuxMC8UeBw
43. Quand Bernadette rencontre-t-elle Mgr Laurence ?
L'évêque de Tarbes, Mgr Laurence, retarde autant qu'il lui est possible sa première rencontre avec Bernadette, afin de ne pas interférer avec la commission qu'il a constituée pour enquêter sur les événements qui ont eu lieu à la Grotte en 1858. En écoutant le témoignage de Bernadette, il est ému jusqu'aux larmes, et dit au prêtre qui est à côté de lui : Avez-vous vu cette enfant ? ".
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
42 Bernadette voyage-t-elle ?
Bernadette a pu connaître les environs de Lourdes. Bétharram, où elle se rend en pèlerinage, Tarbes, où elle rencontre l'évêque, Mgr Laurence ; Momères, où elle séjourne chez sa cousine ; Cauterets, où elle se repose, et Pau qu'elle découvre, sont les principaux voyages de Bernadette. Le plus long qu'elle fera, sera aussi le dernier : celui pour aller vivre au couvent de Nevers, dans le centre de la France.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo RMT: Église Saint-Christophe de Momères
41. Où Bernadette habite-t-elle après les apparitions?
Bernadette vit dans sa famille jusqu'en 1860. C'est au moment où ses parents s'installent au Moulin Lacadé (aujourd'hui : " Maison paternelle ", où Bernadette n'a jamais vécu !), qu'elle devient pensionnaire à l'hospice, chez les Soeurs de Nevers le 15 juillet. Là, elle peut entrer et sortir librement -mais toujours accompagnée d'une religieuse - et donc rendre visite à sa famille, du moins autant que sa pauvre santé le lui permet.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Le but et le moyen
Tout homme qui croit en Jésus mort et ressuscité a la vie éternelle. En quelques mots Jésus nous rappelle la finalité de notre existence terrestre et le moyen de l’atteindre. À Lourdes Marie transmet ce même message à Bernadette. En lui enseignant à bien faire le signe de la croix, en la tournant vers le mystère de son Fils Jésus Christ mort et ressuscité la Vierge lui promet non pas le bonheur de ce monde, mais le bonheur de l’autre monde.
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Photo: Calvaire des Bretons, en 2010
40. Bernadette a-t-elle pu se tromper ?
Dès la première apparition, sa réaction pleine de bon sens est de se frotter les yeux... puis de demander à ses compagnes de Massabielle : " Avezvous rien vu ? " Mais, par la suite, son témoignage ne variera pas sur ce qu'elle a vu et entendu. Dans son Mandement du 18 janvier 1862, reconnaissant l'authenticité des apparitions, Mgr Laurence répond à cette question. Outre la sagesse de ses réponses, sa droiture d'esprit, son calme, son bon sens et l'absence chez elle de toute exaltation, il ajoute : " Elle a vu, non pas une fois seulement, mais dix-huit fois, d'abord subitement, sans s'y attendre, mais pendant la quinzaine demandée par la Dame, deux fois elle n'a rien vu, alors qu'elle s'y attendait. Et, pendant les apparitions, elle était transformée, le visage rayonnant... : la jeune fille a donc réellement vu et entendu un être se disant l'Immaculée Conception ". Un an avant sa mort, il est vrai affaiblie par les souffrances, Bernadette répond avec peine à Mgr Bourret, évêque de Rodez : " C'est déjà bien loin... Je ne m'en souviens plus, je n'aime pas trop en parler, car, mon Dieu, si je m'étais trompée ! " (Parole 461). Sans doute traversait-elle alors cette " nuit de la foi " que connaissent les saints, car elle reste unie au Christ dans sa Passion, jusqu'au bout, le crucifix appuyé sur son cœur.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
39. Quand Bernadette est-elle venue à la Grotte pour la dernière fois ?
Avant son départ pour Nevers, où elle allait entrer au noviciat du Couvent Saint-Gildard de Nevers, Bernadette doit quitter Lourdes au matin du 4 juillet 1866. La veille c'est sa dernière et déchirante visite à la Grotte où elle ne retournera plus jamais. " La Grotte, c'était mon Ciel"
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
38. Bernadette a-t-elle fait des miracles ? Bernadette s'est toujours défendue d'avoir fait des miracles, comme elle a toujours affirmé n'avoir aucun pouvoir particulier et, en tout cas pas le pouvoir de bénir. Ainsi elle ne cesse de mettre les choses au point : " Je ne porte pas l'étole ".
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
37. Pour Bernadette y a-t-il un lien entre les apparitions, la confession et la communion ?
" Monsieur le curé veut me faire faire la première communion ". Bernadette est à Bartrès où ses arents l'ont envoyée pour sa santé, et aussi par économie - ça fera une bouche de moins à nourrir - et Bernadette s'y plaît bien. Mais voici que le curé se fait moine et la nourrice s'exaspère : la mémoire de Bernadette ne retient pas les formules du catéchisme. Alors Bernadette a pris sa décision : en plein hiver, elle va retourner au cachot pour suivre le catéchisme. C'est donc le désir de l'Eucharistie qui la ramène à Lourdes ce jeudi 21 janvier 1858, à la veille des apparitions. Elle fera sa première communion le 3 juin, à la chapelle de l'hospice. Le lendemain, Emmanuélite Estrade lui pose la question : " De quoi as-tu été la plus heureuse : de ta première communion ou des apparitions ? " La réponse deBernadette est toute simple et admirable : " Ce sont deux choses qui vont ensemble, mais qui ne peuvent être comparées. J'ai été bien heureuse dans les deux ".
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Chemin de Bernadette, de Lourdes à Bartrès
36. Quel lien Bernadette a-t-elle
avec les "Enfants de Marie"?
Pendant des années Bernadette désire devenir une "enfant de Marie" de la paroisse de Lourdes. L'association des Enfants de Marie est alors comme un groupe de prière qui aide les jeunes à vivre leur foi. Cela ne lui est pas possible car elle n'a pas encore fait sa première communion. C'est seulement le 3 juin 1858, jour de sa première communion, que Bernadette devient "enfant de Marie". Le 19 mai 1866, jour de lacélébration de la première messe à la crypte, puis, le 21 mai, à la Grotte, Bernadette est présente. Elle est alors au milieu des autres " Enfants de Marie ", habillée, elle aussi, en "Enfant de Marie", c'est-à-dire avec une robe blanche et une ceinture bleue, proches de celles portées par la Sainte Vierge pour lui apparaître.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Lourdes, procession des "Enfants de Marie"
Pendant des années Bernadette désire devenir une "enfant de Marie" de la paroisse de Lourdes. L'association des Enfants de Marie est alors comme un groupe de prière qui aide les jeunes à vivre leur foi. Cela ne lui est pas possible car elle n'a pas encore fait sa première communion. C'est seulement le 3 juin 1858, jour de sa première communion, que Bernadette devient "enfant de Marie". Le 19 mai 1866, jour de lacélébration de la première messe à la crypte, puis, le 21 mai, à la Grotte, Bernadette est présente. Elle est alors au milieu des autres " Enfants de Marie ", habillée, elle aussi, en "Enfant de Marie", c'est-à-dire avec une robe blanche et une ceinture bleue, proches de celles portées par la Sainte Vierge pour lui apparaître.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Photo: Lourdes, procession des "Enfants de Marie"
35. D'où provient le cierge de Bernadette ?
De la troisième à la dix-septième apparition, Bernadette porte un cierge. Ce cierge est, de fait, celui de la tante Lucile, de la confrérie paroissiale des " Enfants de Marie de Lourdes ". Un cierge à chaque fois différent, mais en même temps toujours identique.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
34. Pourquoi Bernadette est-elle pressée par la foule ?
L'un des faits important des apparitions de la Sainte Vierge à Bernadette, est la présence à la Grotte d'une foule chaque jour plus nombreuse, jusqu'à devenir considérable. C'est ainsi que, le 4 mars 1858, 15.000 personnes sont présentes à la Grotte.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Le Temple de Dieu
« Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce ». C’est ainsi que Jésus parle aux fameux marchands du Temple, devenus célèbres par cette expression. Remarquons que Jésus ne condamne pas le commerce. Mais il rappelle qu’il y a des lieux où le commerce n’a pas droit de cité, et tout particulièrement à l’intérieur du Temple. Mais savons nous que ce Temple, c’est nous, puisque c’est dans le Temple de notre cœur que Dieu Père, Fils et Saint Esprit veut faire sa demeure ? Après les apparitions et jusqu’à sa mort, Bernadette a toujours mis, pour elle-même et pour sa famille, une véritable frontière entre ce qui appartient au Temple et ce qui appartient à la logique du commerce. Il s’agit là non seulement d’une sagesse certaine, mais encore d’une condition pour être en vérité disciple du Christ Jésus.
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33. Bernadette reçoit-elle des paroles secrètes ?
En s'adressant à Bernadette, Marie lui confie des paroles à transmettre à tous. Ce sont les paroles du "Message de Lourdes": "Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours? Allez à la source, boire et vous y laver ; pénitence, pénitence, pénitence ; priez pour les pécheurs je suis l'Immaculée Conception Mais Marie lui confie des paroles pour elle "Allez dire aux prêtres que: l'on construise ici une chapelle et que l'on y vienne en procession ". Enfin, Marie dit à Bernadette des " paroles secrètes ", comme Bernadette elle même lui dit des secrets. Secrets de la Mère, pour Marie, secrets d'enfant pour Bernadette. Secrets partagés, gardés, et jamais divulgués.
Lourdes Magazine, septembre-octobre 2004
Le chef d’œuvre de l’Immaculée (26)
Le dessein de cette Lettre Pastorale est de montrer que cette présence extérieure de Marie dans le creux du rocher de Massabielle s’accompagne, dans l’âme de la voyante, d’une action intime et permanente. Les effets en sont manifestes : le comportement de la voyante est celui d’une sainte. (Sainte Bernadette, le chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre pastorale de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
http://pereregismarie.blogspot.com.es/…/le-chef-duvre-de-li…
Le dessein de cette Lettre Pastorale est de montrer que cette présence extérieure de Marie dans le creux du rocher de Massabielle s’accompagne, dans l’âme de la voyante, d’une action intime et permanente. Les effets en sont manifestes : le comportement de la voyante est celui d’une sainte. (Sainte Bernadette, le chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre pastorale de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
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Sainteté au quotidien
Jésus donne les critères du jugement dernier : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Quelle disproportion entre l’enjeu, la vie éternelle, et le moyen de l’obtenir. Oui quelle disproportion entre la vie de Bernadette vouée aux autres dans la banalité du quotidien et la sainteté qu’elle manifeste ainsi. Les exemples cités par Jésus (donner à manger, à boire, accueillir, vêtir, visiter) montrent à la fois ce que l’on peut faire pour l’autre et en même temps que ce que l’on fait pour les autres ne se limite pas à une seule action. Quelle beauté lorsque, à Lourdes ou ailleurs, on découvre la charité en acte car on ne peut pas ne pas en devenir soi-même acteur. A la manière de Bernadette.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/11/saintete-au-quotidien.html
Photo: Couvent Saint-Gildard, Maison Mère des Soeurs de la Charité de Nevers. Infirmerie Sainte-Croix. Fauteuil dans lequel Sainte Bernadette a rendu le dernier soupir, le 16 avril 1879.
Jésus donne les critères du jugement dernier : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Quelle disproportion entre l’enjeu, la vie éternelle, et le moyen de l’obtenir. Oui quelle disproportion entre la vie de Bernadette vouée aux autres dans la banalité du quotidien et la sainteté qu’elle manifeste ainsi. Les exemples cités par Jésus (donner à manger, à boire, accueillir, vêtir, visiter) montrent à la fois ce que l’on peut faire pour l’autre et en même temps que ce que l’on fait pour les autres ne se limite pas à une seule action. Quelle beauté lorsque, à Lourdes ou ailleurs, on découvre la charité en acte car on ne peut pas ne pas en devenir soi-même acteur. A la manière de Bernadette.
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Photo: Couvent Saint-Gildard, Maison Mère des Soeurs de la Charité de Nevers. Infirmerie Sainte-Croix. Fauteuil dans lequel Sainte Bernadette a rendu le dernier soupir, le 16 avril 1879.
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Bartrès ( hameau / cãtun )
Ce petit hameau est situé à un peu plus de 3 kilomètres, sur les hauteurs, au nord de Lourdes. Bernadette y réside par deux fois, tout près de l’église, à la Maison Burg. D’abord de novembre 1844 au 1er avril 1846. En effet, à la suite d’un accident, sa maman ne pouvant plus la nourrir, elle est en nourrice chez Marie Laguës.
Ensuite de septembre 1857 au 21 janvier 1858, elle est servante chez son ancienne nourrice. En dehors de ces deux périodes, elle a l’occasion d’aller rendre visite à celle qu’elle présente comme sa « mère nourricière ». C’est ainsi que, pendant la période des apparitions, Bernadette va à Bartrès le 24 juin 1858.
Photo: en venant d'Adé
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Ce petit hameau est situé à un peu plus de 3 kilomètres, sur les hauteurs, au nord de Lourdes. Bernadette y réside par deux fois, tout près de l’église, à la Maison Burg. D’abord de novembre 1844 au 1er avril 1846. En effet, à la suite d’un accident, sa maman ne pouvant plus la nourrir, elle est en nourrice chez Marie Laguës.
Ensuite de septembre 1857 au 21 janvier 1858, elle est servante chez son ancienne nourrice. En dehors de ces deux périodes, elle a l’occasion d’aller rendre visite à celle qu’elle présente comme sa « mère nourricière ». C’est ainsi que, pendant la période des apparitions, Bernadette va à Bartrès le 24 juin 1858.
Photo: en venant d'Adé
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/06/bartres.html
Adé (
village / sat / localitate )
Adé est à moins de 5 kilomètres au nord de Lourdes, dans la direction de Tarbes. Bernadette s’y rend le 6 avril 1858, avec sa famille, à l’invitation de Blaise Vergez, dit Blazy, ancien maire de cette commune qui lui fait rencontrer le curé. Soulagé d’un rhumatisme douloureux et persistant après avoir plongé son bras dans l’eau de la source, Blazy veut manifester ainsi sa reconnaissance.
Bernadette est pressée de revenir à Lourdes. Ce qu’elle fait mais pour peu de temps. En effet, pour la soustraire à la foule, le fils Blazy ramène Bernadette à Adé et la reconduit à Lourdes tôt le lendemain 7 avril, puisqu’elle est à 5h00 du matin à la grotte où elle bénéficie de la 17ème apparition, avec entre les mains le cierge de Blazy père.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/06/ade.html
Photo: venant de Bartrès
Adé est à moins de 5 kilomètres au nord de Lourdes, dans la direction de Tarbes. Bernadette s’y rend le 6 avril 1858, avec sa famille, à l’invitation de Blaise Vergez, dit Blazy, ancien maire de cette commune qui lui fait rencontrer le curé. Soulagé d’un rhumatisme douloureux et persistant après avoir plongé son bras dans l’eau de la source, Blazy veut manifester ainsi sa reconnaissance.
Bernadette est pressée de revenir à Lourdes. Ce qu’elle fait mais pour peu de temps. En effet, pour la soustraire à la foule, le fils Blazy ramène Bernadette à Adé et la reconduit à Lourdes tôt le lendemain 7 avril, puisqu’elle est à 5h00 du matin à la grotte où elle bénéficie de la 17ème apparition, avec entre les mains le cierge de Blazy père.
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Photo: venant de Bartrès
Momères
Situé entre Tarbes et Bagnères, Momères est à 18 kilomètres de Lourdes. C’est le village natal du curé Peyramale – où demeure son frère, le docteur Peyramale. C’est le village où vit, avec sa famille, Jeanne Védère, cousine de Bernadette (la mère de Jeanne, Thècle, est la sœur aînée de François Soubirous, père de Bernadette).
Jeanne a 37 ans. Elle est institutrice. Bernadette a juste 20 ans. Malgré leur différence d’âge, les deux cousines sont très proches. Toutes deux vont devenir religieuses. Pour l’heure, Jeanne obtient du curé de Lourdes de pouvoir recevoir Bernadette quelques jours. Finalement, l’autorisation étant prolongée, Bernadette séjourne à Momères du 3 octobre au 19 novembre 1864. Au cours de ces 7 semaines, François Soubirous vient 3 fois voir sa fille.
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/07/momeres.html
Situé entre Tarbes et Bagnères, Momères est à 18 kilomètres de Lourdes. C’est le village natal du curé Peyramale – où demeure son frère, le docteur Peyramale. C’est le village où vit, avec sa famille, Jeanne Védère, cousine de Bernadette (la mère de Jeanne, Thècle, est la sœur aînée de François Soubirous, père de Bernadette).
Jeanne a 37 ans. Elle est institutrice. Bernadette a juste 20 ans. Malgré leur différence d’âge, les deux cousines sont très proches. Toutes deux vont devenir religieuses. Pour l’heure, Jeanne obtient du curé de Lourdes de pouvoir recevoir Bernadette quelques jours. Finalement, l’autorisation étant prolongée, Bernadette séjourne à Momères du 3 octobre au 19 novembre 1864. Au cours de ces 7 semaines, François Soubirous vient 3 fois voir sa fille.
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Bagnères est à quelques 22 kilomètres, au sud-est de Lourdes.
Bernadette s’est certainement rendue au Carmel de cette sous-préfecture, mais
la date exacte n’est pas connue. Par contre Bernadette va à Bagnères le lundi
16 juillet 1860, anniversaire de la dernière apparition, et au lendemain de son
installation à l’Hospice, chez les Sœurs.
Les religieuses sachant que Bernadette ne peut désormais sortir qu’avec l’autorisation de l’abbé Peyramale (sauf pour aller chez ses parents), elles en demandent une aussitôt au curé de Lourdes. La permission accordée, Mère Ursule Fardes va donc montrer Bernadette aux Sœurs de Nevers qui sont à Bagnères et si désireuses de la voir.
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/06/bagneres.html
Les religieuses sachant que Bernadette ne peut désormais sortir qu’avec l’autorisation de l’abbé Peyramale (sauf pour aller chez ses parents), elles en demandent une aussitôt au curé de Lourdes. La permission accordée, Mère Ursule Fardes va donc montrer Bernadette aux Sœurs de Nevers qui sont à Bagnères et si désireuses de la voir.
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Sens de Lourdes
Au début de l’année 1955, le grand historien de Lourdes, le Père René Laurentin, publiait son tout premier ouvrage sur Lourdes, intitulé « Sens de Lourdes ». Il en publiera une trentaine d’autres. Dans cette première livraison, l’auteur partage le fruit de son double retour aux sources qui éclairent le fait de Lourdes : sources documentaires et sources évangéliques. Ce livre étant donc le premier que le Père Laurentin consacre à Lourdes, il contient toutes les pistes que ce grand historien de Lourdes développera et approfondira en plus d’un demi-siècle de recherches sur Lourdes.
Ce livre de 144 pages n'est pas disponible en librairie.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2012/04/sens-de-lourdes.html
Au début de l’année 1955, le grand historien de Lourdes, le Père René Laurentin, publiait son tout premier ouvrage sur Lourdes, intitulé « Sens de Lourdes ». Il en publiera une trentaine d’autres. Dans cette première livraison, l’auteur partage le fruit de son double retour aux sources qui éclairent le fait de Lourdes : sources documentaires et sources évangéliques. Ce livre étant donc le premier que le Père Laurentin consacre à Lourdes, il contient toutes les pistes que ce grand historien de Lourdes développera et approfondira en plus d’un demi-siècle de recherches sur Lourdes.
Ce livre de 144 pages n'est pas disponible en librairie.
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Le nom
En 1858, le 25 mars était un jeudi. C’est ce jour-là que Bernadette bénéficie de la 16ème apparition de la « Dame ». Trois semaines (soit 21 jours) s’étaient écoulées entre la première (11 février) et la quinzième (4 mars) apparition. Trois semaines (à nouveau 21 jours) viennent de s’écouler entre la quinzième et la seizième apparition. Quatre jeudis rythment donc les apparitions. Le premier est celui du surgissement de l’inattendu. Le deuxième jeudi, le 18 février, est celui de l’appel : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? ». Le troisième, le 25 février, est celui de la découverte de la source. Le quatrième, est donc le dernier jour de l’invitation à venir quinze jours. Et c’est lors du quatrième jeudi, qu’à la quatrième demande de Bernadette : « Voulez-vous me faire la grâce de me dire votre nom ? », la « Dame » lui dit dans un geste (« ses deux mains s’étendent et se rejoignent, tandis que, la tête toujours bien droite sur les épaules, les yeux se lèvent vers le ciel ») : « Que soy era Immaculada Councepciou », « Je suis l’Immaculée Conception ».
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2013/03/le-nom.html
Photo: à Lourdes, chemin de Lumière de Bernadette. Évocation de la 16ème apparition
En 1858, le 25 mars était un jeudi. C’est ce jour-là que Bernadette bénéficie de la 16ème apparition de la « Dame ». Trois semaines (soit 21 jours) s’étaient écoulées entre la première (11 février) et la quinzième (4 mars) apparition. Trois semaines (à nouveau 21 jours) viennent de s’écouler entre la quinzième et la seizième apparition. Quatre jeudis rythment donc les apparitions. Le premier est celui du surgissement de l’inattendu. Le deuxième jeudi, le 18 février, est celui de l’appel : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? ». Le troisième, le 25 février, est celui de la découverte de la source. Le quatrième, est donc le dernier jour de l’invitation à venir quinze jours. Et c’est lors du quatrième jeudi, qu’à la quatrième demande de Bernadette : « Voulez-vous me faire la grâce de me dire votre nom ? », la « Dame » lui dit dans un geste (« ses deux mains s’étendent et se rejoignent, tandis que, la tête toujours bien droite sur les épaules, les yeux se lèvent vers le ciel ») : « Que soy era Immaculada Councepciou », « Je suis l’Immaculée Conception ».
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Photo: à Lourdes, chemin de Lumière de Bernadette. Évocation de la 16ème apparition
Itinéraire
« Qui s’élèvera sera abaissé et qui s’abaissera sera élevé ». C’est Jésus. « Lui qui était de condition divine ne retint pas le rang qui l’égalait au Père. Mais il s’est abaissé jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté ». C’est l’expérience de Bernadette. Agenouillée dans le fond de la Grotte, son visage est au contact de la boue. Et aussitôt après avoir bu et s’être lavée, elle est à nouveau debout. Mais rayonnante. C’est l’itinéraire des pèlerins de Lourdes. Ils quittent la ville haute pour la ville basse. De là, ils descendent à la Grotte. Au terme d’une mystérieuse rencontre, ils remontent, dans tous les sens du terme. C’est le chemin de vie chrétienne, qui est expérience pascale, chemin de la croix glorieuse.
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/10/itineraire.html
Photo: à Lourdes, Chemin de Lumière de Bernadette, évocation de la 8ème Apparition
Commémoration des
fidèles défunts
Avant de vivre une mort exemplaire au terme d’une longue agonie, Bernadette pleure la mort des autres. Pour elle-même, elle n’a pas peur de la mort. Mais elle se prépare de tout son cœur et de toutes ses forces à ce qui lui semble le plus redoutable, l’instant du passage de ce monde à Dieu. Et pour cela elle demande la prière de la Vierge Marie et celle de ses sœurs. Par son humanité pétrie de bon sens et de sensibilité, et par sa vie spirituelle, sainte Bernadette peut aider aujourd’hui quiconque se tourne vers elle à porter sur la mort un regard qui change la vie.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2014/11/commemoration-des-fideles-defunts.html
Photo: Diorama de Lourdes en 1958 : Bernadette meurt en priant la Sainte Vierge.
Avant de vivre une mort exemplaire au terme d’une longue agonie, Bernadette pleure la mort des autres. Pour elle-même, elle n’a pas peur de la mort. Mais elle se prépare de tout son cœur et de toutes ses forces à ce qui lui semble le plus redoutable, l’instant du passage de ce monde à Dieu. Et pour cela elle demande la prière de la Vierge Marie et celle de ses sœurs. Par son humanité pétrie de bon sens et de sensibilité, et par sa vie spirituelle, sainte Bernadette peut aider aujourd’hui quiconque se tourne vers elle à porter sur la mort un regard qui change la vie.
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Photo: Diorama de Lourdes en 1958 : Bernadette meurt en priant la Sainte Vierge.
Tous les saints
Le jour où l’Église célèbre la fête de tous les saints, les prédicateurs rappellent certainement que la sainteté n’est pas réservée à quelques uns, mais que tous sont appelés à être saints. C’est vrai. Cependant la meilleure prédication est celles des saints et des saintes. Il en ressort que ces hommes et ces femmes ont tous eu le grand désir, l’immense désir d’être saints, tout en étant profondément conscients que la sainteté leur était inaccessible. En effet la sainteté est un don de Dieu, le don que Dieu fait de sa Vie, le don que Dieu fait de lui-même pour faire vivre de sa propre Vie. Dès lors les saints sont non seulement des êtres de désir, mais encore des êtres dont toute l’existence humaine a consisté à se préparer, à se disposer à recevoir ce Don. Regardons sainte Bernadette et nous comprendrons.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2014/11/tous-les-saints.html
Le jour où l’Église célèbre la fête de tous les saints, les prédicateurs rappellent certainement que la sainteté n’est pas réservée à quelques uns, mais que tous sont appelés à être saints. C’est vrai. Cependant la meilleure prédication est celles des saints et des saintes. Il en ressort que ces hommes et ces femmes ont tous eu le grand désir, l’immense désir d’être saints, tout en étant profondément conscients que la sainteté leur était inaccessible. En effet la sainteté est un don de Dieu, le don que Dieu fait de sa Vie, le don que Dieu fait de lui-même pour faire vivre de sa propre Vie. Dès lors les saints sont non seulement des êtres de désir, mais encore des êtres dont toute l’existence humaine a consisté à se préparer, à se disposer à recevoir ce Don. Regardons sainte Bernadette et nous comprendrons.
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Mystère pascal
Les paroles que Jésus prononce sur la montagne sont aussi célèbres que paradoxales. On les appelle les Béatitudes puisqu’elles commencent toutes par ce simple mot : Heureux. Mais elles sont paradoxales car Jésus déclare heureux ceux qui pleurent… ceux qui ont faim et soif de la justice… ceux qui sont insultés ou persécutés à cause de lui… C’est exactement le rythme que suit la méditation des mystères du Rosaire. Les mystères joyeux se résument en un mot : Heureux. Les mystères douloureux rejoignent ceux qui pleurent… qui ont faim et soif de la justice… qui sont insultés ou persécutés à cause de Jésus… Quant aux mystères glorieux, ils sont la partie finale de chaque Béatitude : car ils seront consolés… car ils seront rassasiés… car votre récompense sera grande dans les cieux… La prière du Rosaire vécue comme une humble méditation de l’Évangile permet d’entrer dans la transformation qu’annonce cette Parole qui est Esprit et Vie, cette Parole qui a visage d’homme : Jésus Christ. Toutes les années de Bernadette sur cette terre sont modelées et éclairées par cette simple et fidèle expérience.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2012/11/mystere-pascal.html
Les paroles que Jésus prononce sur la montagne sont aussi célèbres que paradoxales. On les appelle les Béatitudes puisqu’elles commencent toutes par ce simple mot : Heureux. Mais elles sont paradoxales car Jésus déclare heureux ceux qui pleurent… ceux qui ont faim et soif de la justice… ceux qui sont insultés ou persécutés à cause de lui… C’est exactement le rythme que suit la méditation des mystères du Rosaire. Les mystères joyeux se résument en un mot : Heureux. Les mystères douloureux rejoignent ceux qui pleurent… qui ont faim et soif de la justice… qui sont insultés ou persécutés à cause de Jésus… Quant aux mystères glorieux, ils sont la partie finale de chaque Béatitude : car ils seront consolés… car ils seront rassasiés… car votre récompense sera grande dans les cieux… La prière du Rosaire vécue comme une humble méditation de l’Évangile permet d’entrer dans la transformation qu’annonce cette Parole qui est Esprit et Vie, cette Parole qui a visage d’homme : Jésus Christ. Toutes les années de Bernadette sur cette terre sont modelées et éclairées par cette simple et fidèle expérience.
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Le Rosaire
Après avoir décrit la tenue vestimentaire de Notre-Dame de Lourdes, Bernadette précise voir au bras de la dame « un long chapelet qui se termine par une grande croix ». Il y a une double insistance : La croix et le chapelet. Tel est le cœur du message de Lourdes. En traçant sur elle le signe de la croix, Bernadette entre dans une expérience joyeuse.
Pour découvrir la source, elle passe par une expérience douloureuse, qui tout de suite l’ouvre à un bonheur d’un autre ordre. Elle est alors prête à recevoir sa mission et le nom de la dame. Mais le mystère de la croix, Bernadette est invitée à le vitre chaque jour et, à travers la prière du Rosaire, en disant le chapelet, à effectuer ce passage de sa réalité à celle de Jésus Christ.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/07/le-rosaire.html
Photo:végétation de saison
Après avoir décrit la tenue vestimentaire de Notre-Dame de Lourdes, Bernadette précise voir au bras de la dame « un long chapelet qui se termine par une grande croix ». Il y a une double insistance : La croix et le chapelet. Tel est le cœur du message de Lourdes. En traçant sur elle le signe de la croix, Bernadette entre dans une expérience joyeuse.
Pour découvrir la source, elle passe par une expérience douloureuse, qui tout de suite l’ouvre à un bonheur d’un autre ordre. Elle est alors prête à recevoir sa mission et le nom de la dame. Mais le mystère de la croix, Bernadette est invitée à le vitre chaque jour et, à travers la prière du Rosaire, en disant le chapelet, à effectuer ce passage de sa réalité à celle de Jésus Christ.
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Photo:végétation de saison
Embrasser la terre
Marie propose à Bernadette d’« embrasser la terre en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs ». Se déplaçant à genoux, la jeune enfant sort alors de la Grotte, y revient, allant de droite, puis de gauche. Dans ce déplacement, Bernadette trace comme une grande croix. Puis elle embrasse le sol, peut-être à l’endroit même où, peu après, commencera à jaillir l’eau. C’est tout cela le signe, dans sa dimension horizontale et verticale. Il faut revenir, quand on s’est éloigné. Il est vraiment nécessaire de s’abaisser pour approfondir, jusqu’à découvrir la source cachée. Le fait d’accomplir le geste de l’amour indique la motivation, la manière et la finalité de la pénitence.
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/04/embrasser-la-terre.html
(Photo: vitrail de la Basilique de l'Immaculée Conception)
Marie propose à Bernadette d’« embrasser la terre en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs ». Se déplaçant à genoux, la jeune enfant sort alors de la Grotte, y revient, allant de droite, puis de gauche. Dans ce déplacement, Bernadette trace comme une grande croix. Puis elle embrasse le sol, peut-être à l’endroit même où, peu après, commencera à jaillir l’eau. C’est tout cela le signe, dans sa dimension horizontale et verticale. Il faut revenir, quand on s’est éloigné. Il est vraiment nécessaire de s’abaisser pour approfondir, jusqu’à découvrir la source cachée. Le fait d’accomplir le geste de l’amour indique la motivation, la manière et la finalité de la pénitence.
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(Photo: vitrail de la Basilique de l'Immaculée Conception)
L'abaissement
Bernadette est à genoux. Mais pour « embrasser le sol en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs », elle doit s’abaisser encore davantage. Telle est le paradoxe de l’Evangile. Pour découvrir sa vocation spirituelle, il faut retrouver sa dimension charnelle. Pour arriver au ciel, il faut toucher la terre. Jésus le dit : « Qui s’élève sera abaissé et qui s’abaisse sera élevé ». Le Fils de Dieu devenu homme le vit sur la terre des hommes. C’est le mystère de la croix. A la Grotte de Lourdes, c’est ce geste accomplit par Bernadette qui devient signe, c’est-à-dire qui aide à comprendre un peu mieux ce qu’est la pénitence véritable, la conversion authentique.
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/04/labaissement.html
(Photo: Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception)
Bernadette est à genoux. Mais pour « embrasser le sol en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs », elle doit s’abaisser encore davantage. Telle est le paradoxe de l’Evangile. Pour découvrir sa vocation spirituelle, il faut retrouver sa dimension charnelle. Pour arriver au ciel, il faut toucher la terre. Jésus le dit : « Qui s’élève sera abaissé et qui s’abaisse sera élevé ». Le Fils de Dieu devenu homme le vit sur la terre des hommes. C’est le mystère de la croix. A la Grotte de Lourdes, c’est ce geste accomplit par Bernadette qui devient signe, c’est-à-dire qui aide à comprendre un peu mieux ce qu’est la pénitence véritable, la conversion authentique.
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(Photo: Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception)
La pénitence
Si la pénitence peut être pénible ou douloureuse, ce n’est pas parce qu’elle est punition, mais parce qu’elle consiste en une conversion. C’est ce changement d’état qui fait mal. Mais le contraire n’est pas vrai. Ce n’est pas parce qu’on souffre qu’on se convertit. Toute la vie de Bernadette a été marquée par la souffrance et Marie ne lui a pas demandé de souffrir davantage. Certainement pas ! Au contraire, Marie a demandé à Bernadette de se convertir pour que sa conversion soit un signe pour les pécheurs et qu’à leur tour ils se convertissent.
La souffrance occasionnée par ce changement d’état n’est plus souffrance mais expression de l’amour. Et souffrir en aimant ce n’est pas souffrir, mais aimer. C’est l‘expérience de la croix.
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/04/la-penitence.html
Photo:a Lourdes, gemmail Basilique Saint-Pie-C "pénitence, pénitence, pénitence"
Si la pénitence peut être pénible ou douloureuse, ce n’est pas parce qu’elle est punition, mais parce qu’elle consiste en une conversion. C’est ce changement d’état qui fait mal. Mais le contraire n’est pas vrai. Ce n’est pas parce qu’on souffre qu’on se convertit. Toute la vie de Bernadette a été marquée par la souffrance et Marie ne lui a pas demandé de souffrir davantage. Certainement pas ! Au contraire, Marie a demandé à Bernadette de se convertir pour que sa conversion soit un signe pour les pécheurs et qu’à leur tour ils se convertissent.
La souffrance occasionnée par ce changement d’état n’est plus souffrance mais expression de l’amour. Et souffrir en aimant ce n’est pas souffrir, mais aimer. C’est l‘expérience de la croix.
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Photo:a Lourdes, gemmail Basilique Saint-Pie-C "pénitence, pénitence, pénitence"
Le signe
A la Grotte, Bernadette a « embrassé la terre en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs ». Mais ce geste elle l’a accompli toute sa vie car, dans son couvent de Nevers, chaque religieuse qui n’avait pas scrupuleusement respecté la règle devait s’humilier ainsi. A Lourdes aujourd’hui il n’est pas rare de voir des pèlerins embrasser le sol.
Est-ce en lien avec Bernadette ? Avec la vie religieuse au XIXème siècle ? Avec ce geste que le Pape Jean-Paul II aimait accomplir lors de ses voyages ? A vrai dire le signe qui est ainsi donné n’est pas à reproduire, mais à comprendre pour ensuite se l’approprier et le mettre en pratique sous la forme qui convient.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/04/le-signe.html
Photo: À Lourdes, gemmail Basilique Saint-Pie-X "en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs"
Aimer Dieu et son prochain
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Cette parole de Jésus a une grande visibilité non seulement dans la vie de sainte Bernadette, mais encore à Lourdes. Ainsi, aujourd’hui encore, chacun peut voir dans le sanctuaire marial comment ces deux commandements ne font qu’un. La prière montre comment le peuple chrétien aime le Seigneur Dieu. Et en même temps cette prière ouvre à un fantastique élan de charité fraternelle pour qu’elle soit vraiment celle de tout le peuple de Dieu. Et à son tour, la charité fraternelle renforce et fait grandir l’amour dont le peuple aime le Seigneur Dieu.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2014/10/aimer-dieu-et-son-prochain.html
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Cette parole de Jésus a une grande visibilité non seulement dans la vie de sainte Bernadette, mais encore à Lourdes. Ainsi, aujourd’hui encore, chacun peut voir dans le sanctuaire marial comment ces deux commandements ne font qu’un. La prière montre comment le peuple chrétien aime le Seigneur Dieu. Et en même temps cette prière ouvre à un fantastique élan de charité fraternelle pour qu’elle soit vraiment celle de tout le peuple de Dieu. Et à son tour, la charité fraternelle renforce et fait grandir l’amour dont le peuple aime le Seigneur Dieu.
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Ceinture bleue
Bernadette précise d’emblée que la « ceinture de la dame est bleue ». Au sculpteur, la jeune fille précise que ce bleu est assez pâle, plus azur que ciel. Il est vrai que dans la tradition catholique on associe volontiers un certain bleu à Marie. J’aime à voir également dans ce bleu, le bleu qui, avec le blanc, constitue les couleurs du Peuple de la première Alliance.
Ce bleu, dont les Hébreux ont perdu le secret de fabrication (et donc la couleur) au cours de leur exil. Il est beau de contempler en Marie, fille d’Israël, ce bleu perdu par le Peuple, mais redonné par Dieu à celle qui est l’image de l’Israël nouveau, l’Eglise.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/07/ceinture-bleue.html
Photo: chaque photographie de la Grotte de Lourdes est unique
Bernadette précise d’emblée que la « ceinture de la dame est bleue ». Au sculpteur, la jeune fille précise que ce bleu est assez pâle, plus azur que ciel. Il est vrai que dans la tradition catholique on associe volontiers un certain bleu à Marie. J’aime à voir également dans ce bleu, le bleu qui, avec le blanc, constitue les couleurs du Peuple de la première Alliance.
Ce bleu, dont les Hébreux ont perdu le secret de fabrication (et donc la couleur) au cours de leur exil. Il est beau de contempler en Marie, fille d’Israël, ce bleu perdu par le Peuple, mais redonné par Dieu à celle qui est l’image de l’Israël nouveau, l’Eglise.
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Photo: chaque photographie de la Grotte de Lourdes est unique
Une ceinture
Bernadette a décrit Notre-Dame de Lourdes : « Je vis une dame portant une robe blanche, un voile blanc, une ceinture bleu… ». La ceinture est une pièce liée au vêtement long et ample. Sa symbolique est bien connue dans la Bible. En effet, au travail, la ceinture s’impose pour pouvoir replier un vêtement long afin de n’être pas gêné dans ses mouvements.
Par extension, la ceinture devient le signe du serviteur. Jésus la mentionne quand il dit comment il faudra l’accueillir : « Les reins ceints et les lampes allumées ». C’est aussi la tenue du pèlerin, comme le Seigneur le dit à Moïse : « La ceinture aux reins, vous mangerez la Pâque du Seigneur ». A Lourdes, Marie, la servante du Seigneur, invite au pèlerinage pour entrer dans la Pâque du Seigneur. Et, pour beaucoup, cela passe par l'expérience du service.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/07/une-longue-robe.html
Photo: la Grotte de Lourdes en hiver
Bernadette a décrit Notre-Dame de Lourdes : « Je vis une dame portant une robe blanche, un voile blanc, une ceinture bleu… ». La ceinture est une pièce liée au vêtement long et ample. Sa symbolique est bien connue dans la Bible. En effet, au travail, la ceinture s’impose pour pouvoir replier un vêtement long afin de n’être pas gêné dans ses mouvements.
Par extension, la ceinture devient le signe du serviteur. Jésus la mentionne quand il dit comment il faudra l’accueillir : « Les reins ceints et les lampes allumées ». C’est aussi la tenue du pèlerin, comme le Seigneur le dit à Moïse : « La ceinture aux reins, vous mangerez la Pâque du Seigneur ». A Lourdes, Marie, la servante du Seigneur, invite au pèlerinage pour entrer dans la Pâque du Seigneur. Et, pour beaucoup, cela passe par l'expérience du service.
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Photo: la Grotte de Lourdes en hiver
Une longue robe
Bernadette a donné une description très précise de Notre-Dame de Lourdes : « Je vis une dame portant une robe blanche, un voile blanc… ». Et la jeune fille précisera « une longue robe blanche ». De fait Bernadette ne verra de Marie, que son visage et ses mains. C’est ainsi que se montrent et sont représentés les êtres spirituels.
De fait, ils sont toujours avec des vêtements longs et amples, afin que l’œil qui les voit envisage déjà la perspective du corps spirituel. Aujourd’hui encore, les icônes orientales ne laissent voir du Christ, de la Vierge, des saints et des saintes que leur visage, leurs pieds et leurs mains. Avec Notre-Dame de Lourdes, nous sommes résolument dans « l’autre monde ».
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/07/une-longue-robe.html
Bernadette a donné une description très précise de Notre-Dame de Lourdes : « Je vis une dame portant une robe blanche, un voile blanc… ». Et la jeune fille précisera « une longue robe blanche ». De fait Bernadette ne verra de Marie, que son visage et ses mains. C’est ainsi que se montrent et sont représentés les êtres spirituels.
De fait, ils sont toujours avec des vêtements longs et amples, afin que l’œil qui les voit envisage déjà la perspective du corps spirituel. Aujourd’hui encore, les icônes orientales ne laissent voir du Christ, de la Vierge, des saints et des saintes que leur visage, leurs pieds et leurs mains. Avec Notre-Dame de Lourdes, nous sommes résolument dans « l’autre monde ».
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Robe blanche voile blanc
Bernadette a donné une description très précise de Notre-Dame de Lourdes : « Je vis une dame habillée de blanc, portant une robe blanche, un voile blanc… ». Lorsqu’on regarde une représentation de Notre-Dame de Lourdes, le blanc est la couleur dominante. Le blanc fait penser à la pureté : le vêtement baptismal, l’aube de la communion, la robe nuptiale.
Mais avant cela, pour la Bible, le blanc est la couleur de Dieu et donc des envoyés de Dieu. Après la Résurrection puis l’Ascension de Jésus, les anges sont décrits comme « des hommes en blanc ». Envoyée par Dieu, venant du ciel, l’Immaculée Conception est donc, elle aussi, toute de blanc vêtue.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/07/robe-blanche-voile-blanc.html
Photo: Notre-Dame de Lourdes
Paradoxe
Marie a dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais de l’autre ». De fait, non seulement Bernadette a beaucoup souffert, mais encore très longtemps. Cependant, « dans ses souffrances, elle ne témoignait jamais le désir de moins souffrir. Elle les acceptait avec résignation et même gaité. C’est seulement lorsqu’elle allait mieux que, sa nature active désirant agir, elle montrait parfois un peu de mauvaise humeur ». Ainsi, « saisie par la maladie, elle devenait plus gaie. Les boutades d’humeur disparaissaient ».
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2011/11/paradoxe.html
Marie a dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais de l’autre ». De fait, non seulement Bernadette a beaucoup souffert, mais encore très longtemps. Cependant, « dans ses souffrances, elle ne témoignait jamais le désir de moins souffrir. Elle les acceptait avec résignation et même gaité. C’est seulement lorsqu’elle allait mieux que, sa nature active désirant agir, elle montrait parfois un peu de mauvaise humeur ». Ainsi, « saisie par la maladie, elle devenait plus gaie. Les boutades d’humeur disparaissaient ».
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D'un bonheur à l'autre
En promettant le bonheur à Bernadette, Marie n’oppose pas le bonheur de ce monde et celui de l’autre monde. Pourquoi ? Parce que, comme le dit saint Paul, « de même que nous sommes à l’image du premier Adam, pétri de terre, de même nous serons à l’image du Christ, qui vient du ciel ». Ainsi, comme tout disciple, Bernadette doit-elle comprendre qu’elle est « en ce monde, mais pas de ce monde ». Il ne s’agit donc pas d’opposer, mais bien de distinguer ce monde de l’autre. En effet, l’autre monde, dont parle Marie, est intérieur au monde dans lequel nous sommes, car, comme le dit Jésus, « le Royaume des cieux est au milieu (au dedans) de vous ».
http://pereregismarie.blogspot.com/2011/11/dun-bonheur-lautre.html
En promettant le bonheur à Bernadette, Marie n’oppose pas le bonheur de ce monde et celui de l’autre monde. Pourquoi ? Parce que, comme le dit saint Paul, « de même que nous sommes à l’image du premier Adam, pétri de terre, de même nous serons à l’image du Christ, qui vient du ciel ». Ainsi, comme tout disciple, Bernadette doit-elle comprendre qu’elle est « en ce monde, mais pas de ce monde ». Il ne s’agit donc pas d’opposer, mais bien de distinguer ce monde de l’autre. En effet, l’autre monde, dont parle Marie, est intérieur au monde dans lequel nous sommes, car, comme le dit Jésus, « le Royaume des cieux est au milieu (au dedans) de vous ».
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Deux bonheurs
En promettant le bonheur à Bernadette, Marie sait à qui elle s’adresse. En effet, Bernadette connaît le bonheur de ce monde, celui qui la voit vivre dans une famille soudée par l’amour. Et en même temps elle vient de découvrir un bonheur d’un autre ordre, celui de l’autre monde, qu’elle goûte à chaque rencontre avec la Dame, à la Grotte. Le premier bonheur est fragile. Le second la comble au-delà de tout. C’est donc parce qu’il existe bien deux bonheurs, que Marie précise à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse à la manière de ce monde, mais je vous promets de vous rendre heureuse à la manière de l’autre monde ».
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En promettant le bonheur à Bernadette, Marie sait à qui elle s’adresse. En effet, Bernadette connaît le bonheur de ce monde, celui qui la voit vivre dans une famille soudée par l’amour. Et en même temps elle vient de découvrir un bonheur d’un autre ordre, celui de l’autre monde, qu’elle goûte à chaque rencontre avec la Dame, à la Grotte. Le premier bonheur est fragile. Le second la comble au-delà de tout. C’est donc parce qu’il existe bien deux bonheurs, que Marie précise à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse à la manière de ce monde, mais je vous promets de vous rendre heureuse à la manière de l’autre monde ».
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Promesse de bonheur
Lorsque Jésus appelle ses disciples, aussitôt il leur promet le bonheur : « Heureux les pauvres de cœur car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux car ils obtiendront la terre promise ! Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront rassasiés ! Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu ! ». A la Grotte de Lourdes, Marie procède de la même manière. Marie appelle Bernadette et lui promet aussitôt le bonheur : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais je vous promets le bonheur de l’autre monde ».
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Lorsque Jésus appelle ses disciples, aussitôt il leur promet le bonheur : « Heureux les pauvres de cœur car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux car ils obtiendront la terre promise ! Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront rassasiés ! Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu ! ». A la Grotte de Lourdes, Marie procède de la même manière. Marie appelle Bernadette et lui promet aussitôt le bonheur : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais je vous promets le bonheur de l’autre monde ».
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Ici
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Dans son invitation, lorsque Marie précise : « Ici », cela veut dire : « à la Grotte ». Mais pas seulement. Car ce « ici » correspond aussi à l’endroit de la Grotte où a lieu de dialogue et donc l’invitation à venir. A ce moment là, Marie n’est pas dans le creux du rocher en hauteur et Bernadette n’est pas devant la cavité. Non Marie a d’abord invité Bernadette à entrer à l’intérieur de la cavité et l’y a précédée. Elles sont donc très proches l’une de l’autre. Cette invitation n’est donc pas lancée à la cantonade, mais elle survient dans un véritable cœur à cœur. En cela aussi Marie reflète la relation que Jésus veut nouer avec chacun de ses frères, de ses sœurs.
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Photo: à Lourdes, la Grotte pendant les travaux du mois de janvier 2011
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Dans son invitation, lorsque Marie précise : « Ici », cela veut dire : « à la Grotte ». Mais pas seulement. Car ce « ici » correspond aussi à l’endroit de la Grotte où a lieu de dialogue et donc l’invitation à venir. A ce moment là, Marie n’est pas dans le creux du rocher en hauteur et Bernadette n’est pas devant la cavité. Non Marie a d’abord invité Bernadette à entrer à l’intérieur de la cavité et l’y a précédée. Elles sont donc très proches l’une de l’autre. Cette invitation n’est donc pas lancée à la cantonade, mais elle survient dans un véritable cœur à cœur. En cela aussi Marie reflète la relation que Jésus veut nouer avec chacun de ses frères, de ses sœurs.
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Photo: à Lourdes, la Grotte pendant les travaux du mois de janvier 2011
Venir
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Cette invitation implique Bernadette. En effet, si elle répond : « Oui », cela signifie qu’elle devra quitter son logement, marcher, sortir de la ville, descendre jusqu’à la Grotte. Et puis ensuite, au terme du rendez-vous, revenir chez elle. Tout cela nécessite du temps, une organisation, un effort. De fait ce que Marie lui propose, c’est d’entrer dans une expérience de pèlerinage. En cela Marie reflète le projet de Dieu pour nous car, comme le dit l’Ecriture, nous sommes « étrangers et voyageurs » sur cette terre, et notre existence est un pèlerinage.
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« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Cette invitation implique Bernadette. En effet, si elle répond : « Oui », cela signifie qu’elle devra quitter son logement, marcher, sortir de la ville, descendre jusqu’à la Grotte. Et puis ensuite, au terme du rendez-vous, revenir chez elle. Tout cela nécessite du temps, une organisation, un effort. De fait ce que Marie lui propose, c’est d’entrer dans une expérience de pèlerinage. En cela Marie reflète le projet de Dieu pour nous car, comme le dit l’Ecriture, nous sommes « étrangers et voyageurs » sur cette terre, et notre existence est un pèlerinage.
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Vous
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858. Bernadette a été bouleversée d’avoir ainsi été vouvoyée par la Dame. Elle qui vouvoyait à peu près tout le monde, à l’exception des enfants de son âge, était tutoyée par tous, y compris par des personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle précisera souvent : « la Dame me disait : « vous’ ». Quelle délicatesse de la part de Marie, qui reflète la délicatesse de Jésus avec chacun de ses disciples!
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Notre
fécondité
La parabole des mauvais vignerons, qui ne font pas produire son fruit à la vigne du maître, illustre notamment le thème de la fécondité. Dans le Royaume de Dieu, il ne s’agit pas là d’un aspect parmi d’autres, mais du cœur du projet d’amour de Dieu. De même que patiemment Dieu donne à Abraham une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, ainsi, petit à petit, le Seigneur fait-il advenir son Royaume. À Lourdes à travers la fécondité de la Vierge Immaculée, Dieu donne à voir quelque peu son Royaume présent au milieu de nous. Mais pas seulement. En ce lieu béni, la Vierge Marie rappelle, à qui veut l’entendre que, nous aussi, nous devons laisser Dieu donner toute sa fécondité à notre existence. En effet, non seulement le Seigneur veut que nous participions, pour notre part, à la réalisation de son Royaume, mais encore il désire que, avec la multitude de ses enfants, nous en soyons les bénéficiaires. Telle est la fécondité à laquelle nous sommes appelés.
http://pereregismarie.blogspot.com.es/2014/10/notre-fecondite.html
La parabole des mauvais vignerons, qui ne font pas produire son fruit à la vigne du maître, illustre notamment le thème de la fécondité. Dans le Royaume de Dieu, il ne s’agit pas là d’un aspect parmi d’autres, mais du cœur du projet d’amour de Dieu. De même que patiemment Dieu donne à Abraham une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel, ainsi, petit à petit, le Seigneur fait-il advenir son Royaume. À Lourdes à travers la fécondité de la Vierge Immaculée, Dieu donne à voir quelque peu son Royaume présent au milieu de nous. Mais pas seulement. En ce lieu béni, la Vierge Marie rappelle, à qui veut l’entendre que, nous aussi, nous devons laisser Dieu donner toute sa fécondité à notre existence. En effet, non seulement le Seigneur veut que nous participions, pour notre part, à la réalisation de son Royaume, mais encore il désire que, avec la multitude de ses enfants, nous en soyons les bénéficiaires. Telle est la fécondité à laquelle nous sommes appelés.
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Sources :
https://www.facebook.com/laspiritualitedebernadette?pnref=story
https://www.facebook.com/pages/Ste-Bernadette-Soubirous/28246204273?fref=ts
La Spiritualité de Bernadette Soubirous
– page FB ;
Ste Bernadette Soubirous – page
FB ;
Lourdes – 1858 – Les Apparitions de la
Vierge Marie “L’Immaculée Conception » à la Grotte de Massabielle
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