Bse Maria Raffaella Cimatti, sœur
hospitalière (1861-1945), EAQ, le 23 juin 2016
jeudi 23 juin 2016
Bse Maria Raffaella Cimatti, sœur hospitalière
(1861-1945)
Bse Maria Raffaella Cimatti
Sœur Hospitalière de la Miséricorde
« Ange des malades »
Sœur Hospitalière de la Miséricorde
« Ange des malades »
M
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Maria Raffaella (dans le siècle Santina Cimatti) naît le 6 juin 1861 à
Celle di Faenza dans la province de Ravenne en Italie au sein d'une humble
famille. Elle assiste sa mère dans ses
vieux jours après l’avoir aidée dans son veuvage pour l’éducation de ses petits
frères. C’est alors seulement qu’elle peut entrer chez les Sœurs Hospitalières
de la Miséricorde, à Rome ;
elle a 28 ans.
En 1890, elle reçoit le nom de Maria
Raffaella et prononce ses vœux de religion auxquels elle ajoute le vœu « d’hospitalité » propre
à sa Congrégation. Elle se dévoue au
service des pauvres et des malades. Dans l'esprit des temps modernes, cette
sœur a effectué avec intelligence et sérénité un service héroïque en faveur des
affligés et des malades.
« Quand elle n'était pas affectée au service des
malades, elle allait s’agenouiller devant le Saint-Sacrement, et elle priait. Quand ses mains n’étaient pas occupées au service du
prochain, elles égrainaient les grains du Rosaire. »
En
1921, elle est supérieure à Frosinone et en 1928 à Alatri (située dans la
province de Frosinone dans la région Latium ). Partout elle fait de l’hôpital un
lieu où peuvent s’exercer les vertus naturelles et surnaturelles les plus
élevées.
En 1940 elle renonce à sa charge de supérieure tout en
restant à Alatri. Elle consacre une grande
partie de son temps à la prière et à l’adoration du Saint-Sacrement; mais
quoique octogénaire, elle continue à se dévouer au service des autres avec une
telle sollicitude qu’on l’appelle l’ « Ange des malades ».
Sœur
Raffaella vit chaque jour la présence de Dieu dans ceux qui souffrent: elle n’oublie
jamais qu'un homme n’a besoin que d'amour, même dans les petits événements
quotidiens. L’une de ses patientes raconte : « J'étais encore bien
jeune, mais je souffrais déjà de divers troubles. Un peu plus tard, j'ai dû
être hospitalisée pour être opérée de l'appendicite. J'étais inquiète et je
ressentais l'absence de ma mère qui était loin… Je pleurais beaucoup, comme
jamais auparavant, à cause de cette situation. Sœur Raffaella
a vu ma profonde prostration morale et m'a demandé : “Pourquoi pleurez-vous ?”. Et j'ai dit : « Je me sens mal et je n’ai pas
ma mère...”. D’un ton qui exprimait toute sa compréhension, elle m’a
dit : “Ne suis-je pas votre mère ? Pourquoi
suis-je ici ? Chaque sœur hospitalière doit être la mère de ceux qui
souffrent”. »
Elle meurt le 23 juin 1945, jour où elle
est commémorée au Martyrologe.
Lors de la béatification, qui a eu lieu le 12 mai 1996 à Rome, Saint Jean Paul II relevait que pour notre époque individualiste et trop souvent égoïste, “cette humble religieuse constitue un lumineux exemple de féminité pleinement réalisée dans le don de soi”.
Lors de la béatification, qui a eu lieu le 12 mai 1996 à Rome, Saint Jean Paul II relevait que pour notre époque individualiste et trop souvent égoïste, “cette humble religieuse constitue un lumineux exemple de féminité pleinement réalisée dans le don de soi”.
Sources principales : alexandrina.balasar.free.fr;
wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
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http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=15523&fd=0
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