Les Apparitions de la Vierge
Marie à Pellevoisin 1876. The Apparitions of Our Lady of Pellevoisin,
1876, France
http://www.pellevoisin.net/node/102
A brief account of the apparitions
Let us
pray with Our Lady of Pellevoisin. Sa ne rugam cu Fecioara Maria de la Pellevoisin, cu Fecioara Maria a
Milostivirii : Rugaciunile Sanctuarului din Pellevoisin : http://www.pellevoisin.net/node/12
15 apparitions de la Vierge Marie à Estelle Faguette en
1876
14
février 1876 Apparition du diable puis de la Sainte Vierge
Depuis des
mois, Estelle lutte contre une maladie incurable, entourée d'affection et de
bons soins.
Elle est
reconnaissante envers la comtesse «à qui je dois un peu de ma résignation .» Elle qui disait souvent: «Ma
pauvre Estelle, pour souffrir comme cela si longtemps, il vaudrait mieux que le
bon Dieu vous prenne, car tout porte à croire que vous ne vous remettrez jamais
»
Ce qui lui donne la sérénité complète,
c'est le sacrement de l' Extrême-Onction: «Ce
jour-là je devins plus calme et dis souvent: mon Dieu, vous savez mieux que moi
ce qu'il me faut, faites ce qu'il vous plaira, seulement faites-moi faire mon
sacrifice généreusement».
Apparition de Satan
Le soir du 14
février 1876, Estelle est épuisée; il est près de
minuit.
Un sinistre
personnage «cherchant dans la nuit son butin» se présente au pied du lit de la
mourante; il veut profiter de son extrême fatigue.
Elle-même raconte:« Tout à coup, le
diable apparut au pied de mon lit.
Oh! que j'avais peur.
Il était
horrible, il me faisait des grimaces quand la Vierge
apparut de l'autre côté de mon lit».
"Marie porte sur la tête un châle de laine bien blanc.
Elle dit à Satan :que fais-tu là? ne vois -tu pas qu' Estelle est
revêtue de ma livrée (scapulaire).
Et toi Estelle ne crains rien, tu sais bien que tu es ma
fille!"
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La Maladie
d'Estelle
Les parents d'
Estelle viennent s'intaller à Pellevoisin en 1866.
Ils seront
plus près de leur fille qui accompagne toujours la famille de La Rochefoucauld
à Poiriers-Montbel pendant la belle saison; il en coûtera moins cher pour vivre
à Pellevoisin que dans Paris.
Lorsque la maladie
d' Estelle s'aggrave, à l'automne 1875, la comtesse retarde son retour en
ville.
En février 1876, des affaires importantes l'attendent à Paris; elle ne peut plus retarder.
Elle aménage
une maison tout près de l'église et du cimetière de Pellevoisin où elle
installe confortablement Estelle.
Les parents
Faguette, qui demeurent à Pellevoisin depuis dix ans, viennent habiter avec
leur fille; ils pourront ainsi prodiguer plus facilement les soins dont elle a
besoin.
Sa condition
physique est si désespérée, que le comte et la comtesse achètent avant leur
départ pour Paris, un lot au cimetière de Pellevoisin, pour la sépulture de
leur "bonne" si appréciée.
Le 14 février
1876, le docteur Hubert confirme toutes
les apparences: "Elle n'a plus que pour
4 à 5 heures de vie".
Estelle a au
moins la consolation de voir ses parents installés dans la même maison qu'elle,
pour ses derniers moments.
Estelle Faguette ne jouit donc pas
d'une bonne santé.
Cette faiblesse
physique n'est pas étrangère à sa sortie de communauté à l'âge de 20 ans.
Les bons soins
prodigués par la comtesse de La Rochefoucault et la force de volonté d'Estelle
triomphent temporairement : pendant onze ans, son dévouement ne se dément pas.
Mais voici que le
29 août 1875, le docteur Bucquoy confirme qu' Estelle est gravement atteinte:
elle souffre de "phtisie pulmonaire, d'une péritonite aiguë et d'une
tumeur abdominale."
Les atteintes
aux poumons ont tellement progressé qu'elle est maintenant contagieuse.
Son état est
si grave qu'il n'est plus question pour elle de continuer à travailler.
Estelle
a 32 ans, et n'entend pas capituler si facilement.
Elle décide de
prendre les grands moyens.
Elle écrit directement à la Sainte Vierge .
Elle confie sa lettre à Mademoiselle Reiter qui va la
déposer dans le parc du château, entre les pierres de la grotte dédiée à
Notre-Dame de Lourdes.
La réponse à cette
lettre parviendra à Pellevoisin dans la nuit du 14 au 15 février 1876.
Il aura fallu
environ six mois pour que la Vierge réponde à la lettre d'Estelle, datée de
septembre 1875.
Texte
intégral de la lettre d' Estelle Faguette adressée à la Vierge Marie
septembre 1875
“Ô ma bonne
Mère, me voici de nouveau prosternée à vos pieds.
Vous ne pouvez
pas refuser de m'entendre.
Vous n'avez
pas oublié que je suis votre fille et que je vous aime.
Accordez-moi
donc de votre divin Fils la santé de mon pauvre corps pour sa gloire.
Regardez donc la douleur de mes parents,
vous savez bien qu'ils n'ont que moi pour ressources.
Ne pourrai-je
pas achever l'oeuvre que j'ai commencée?
Si vous ne
pouvez, à cause de mes péchés, m'obtenir une entière guérison, vous pourrez du
moins m'obtenir un peu de force pour pouvoir gagner ma vie et celle de mes
parents.
Vous voyez, ma
bonne Mère, ils sont à la veille de falloir mendier leur pain; je ne puis
penser à cela sans être profondément affligée
Rappelez-vous donc les souffrances que vous
avez endurées, la nuit de la naissance du Sauveur, lorsque vous fûtes obligée
d'aller de porte en porte demander asile! Rappelez-vous aussi ce que vous avez
souffert quand Jésus fut étendu sur la Croix. J'ai confiance en vous, ma bonne
Mère; si vous voulez, votre Fils peut me guérir.
Il sait que
j'ai désiré vivement être du nombre de ses épouses, et que c'est en vue de lui
être agréable que j'ai sacrifié mon existence pour ma famille qui a tant besoin
de moi.
Daignez écouter mes supplications, ma bonne
Mère, et les redire à votre divin Fils. Qu'il me rende la santé si tel est son
bon plaisir, mais que sa volonté soit faite et non la mienne.
Qu' Il
m'accorde au moins la résignation entière à ses desseins et que cela serve pour
mon salut et celui de mes parents.
Vous possédez
mon coeur, Vierge Sainte, gardez-le toujours et qu'il soit le gage de mon amour
et de ma reconnaissance pour vos maternelles bontés.
Je vous
promets, ma bonne Mère, si vous m'accordez les grâces que je vous demande, de
faire tout ce qui dépendra de moi pour votre gloire et celle de votre divin
Fils.
Prenez sous votre protection ma chère
petite nièce, et mettez-la à l'abri des mauvais exemples. Faites, ô Vierge
Sainte, que je vous imite dans votre obéissance et qu'un jour je possède avec
vous Jésus dans l'éternité."
Estelle Faguette “
La nièce d'Estelle
Faguette
À la fin de
cette lettre, Estelle place sous la protection de Marie sa petite nièce.
Estelle avait deux
soeurs; une plus âgée qu'elle de 3 ans, Geneviève, et l'autre plus jeune
qu'elle, Augustine.
Geneviève Faguette Petitot décède le 24
novembre 1864 à l'âge de 24 ans, laissant deux enfants: Eugène meurt le 20
février 1865, à l'âge de 13 mois.
La petite fille, Estelle Petitot, a 5 ans à
la mort de sa mère Geneviève Faguette Petitot.
C'est à ce moment qu' Estelle Faguette
prend charge de sa nièce qui demeure chez ses parents.
Estelle avec
son salaire fait vivre son père, sa mère et sa nièce "la petite
Estelle" qui demeurent tous à Pellevoisin.
Au moment des
apparitions, "Estelle Petitot" a 17 ans et Estelle Faguette l'a mise
en apprentissage à Paris pour 18 mois.
Après cet apprentissage, la petite Estelle
revient à Pellevoisin chez les parents Faguette et y restera jusqu'à l'âge de
22 ans.
À 22 ans, elle quitte la maison pour ne
jamais y revenir.
Le foyer Petitot
malheureux et désuni fut pour Estelle Faguette cause de beaucoup d'inquiétude
et de déception.
Elle qui
s'était donné tant de mal pour sa chère petite nièce.
Marie annonce trois
évènements importants
Le premier: pendant cinq jours consécutifs,
je reviendrai te voir;
Le second: samedi tu seras morte ou
guérie;
Le
troisième:si mon Fils te rend la vie, tu publieras ma gloire.
En
l'honneur des cinq plaies de mon Fils
Estelle
Faguette va recevoir la visite de Marie quinze fois au cours de l'année
1876.
Les cinq
premières apparitions surviennent cinq jours consécutifs, et d'après la Vierge
elle-même: «Tu souffriras
encore cinq jours, en l'honneur des cinq plaies de mon Fils».
14 février 1876
Marie se
présente cinq fois au milieu de la nuit, juste avant minuit, les 14-15-16-17-18 février 1876.
La présence de
Satan qui avait été importante le 14, se fait plus discrète les jours suivants,
de sorte que le 18, il est complètement absent.
À l'inverse,
pendant ce temps, la Vierge se fait de plus en plus maternelle: «Elle
s'approche au milieu de mon lit».
Estelle : «je
suis encore toute confuse des fautes que j'ai commises dans le passé, et qui à
mes yeux étaient des fautes légères»,
Vierge Marie :
«ces quelques bonnes actions et quelques
prières ferventes que tu m'as adressées, ont touché mon coeur de mère, je suis
toute miséricordieuse.»
Estelle est
stupéfaite de voir que le peu de bien que l'on fait, compense l'ingratitude de
nos fautes, à cause de la bonté de Dieu et de sa Mère miséricordieuse.
J'ai reçu ta lettre, tu seras
guérie
Dès le mardi 15 février 1876, Estelle apprend qu'elle
sera guérie.
Elle est si
prête à mourir qu'elle est déçue de cette nouvelle:
- «Mais ma
bonne Mère, si j'avais le choix, j'aimerais mourir pendant que je suis bien
préparée».
- «Ingrate, répond
Marie, si mon Fils te rend la santé, c'est que tu en as besoin. Si mon Fils s'est laissé toucher, c'est par ta grande
résignation et ta patience. N'en perds pas le fruit par ton choix».
Le soir du 16 février 1876,
«Ces quelques
bonnes actions et quelques prières ferventes que tu m'as adressées ont touché
mon coeur de Mère; entre autres cette petite lettre
que tu m'as écrite, au mois de septembre 1875. Ce
qui m'a le plus touchée, c'est cette phrase: voyez la douleur de mes parents,
si je venais à leur manquer; ils sont à la veille de mendier leur pain.
Rappelez-vous aussi ce que vous avez souffert quand Jésus votre Fils fut
étendue sur la croix. J'ai montré cette lettre à mon
Fils.»
Le 14 février
1876, Estelle s'entend dire:«si mon Fils te rend la vie, je veux que tu publies ma
gloire».
Elle écrit dans ses mémoires:« J'étais si
surprise, alors que je répondis vivement : mais comment faire? Moi, je ne suis
pas grand-chose, je ne sais
pas ce que je pourrais faire ».
Le 17 février
1876, Marie intervient : «Je n'ai pas eu
le temps de dire comment faire? (...)Fais
tous les efforts ».
À la cinquième
apparition, le 18 février 1876, elle ajouta:«Si tu veux me servir, sois
simple et que tes actions répondent à tes paroles. On peut se sauver
dans toutes les conditions; où tu es, tu peux faire beaucoup de bien et tu peux
publier ma gloire.
Ce qui
m'afflige le plus, c'est le manque de respect qu'on a pour mon Fils dans la
Sainte Communion, et l'attitude de prière que l'on prend, quand l'esprit
est occupé à d'autres choses; je dis ceci pour les personnes qui
prétendent être pieuses».
« Publie
ma gloire; mais avant d'en parler, tu attendras l'avis de ton confesseur et
directeur; tu auras des embûches, on te traitera de visionnaire, d'exaltée, de
folle; ne fais pas attention à tout ceci;
sois fidèle, je t'aiderai».
À la fin de l'apparition du 18 février 1876: je souffrais horriblement; mon coeur battait si fort que
je croyais qu'il voulait sortir de ma poitrine. Mon estomac et mon ventre me
faisaient aussi beaucoup souffrir; il m'était impossible de soulever la main
droite. Après un moment de repos, je me sentais bien. J'ai demandé l'heure,
il était minuit et demi. Je me sentais guérie, excepté mon bras droit».
sixième apparition 1er juillet
1876
«Du calme, mon enfant, patience, tu
auras des peines mais je suis-là».
septième apparition 2 juillet 1876
«Ne crains rien, sois calme».
huitième apparition 3 juillet 1876
«Je voudrais que tu sois encore plus
calme».
9 septembre 1876
«Tu t'es privée de ma visite le 15
août ; tu n'avais pas assez de calme».
«Tu as bien le caractère du
Français;
il veut tout savoir avant
d'apprendre et tout comprendre avant de savoir».
15 septembre 1876
«Je tiendrai compte des efforts que
tu as faits pour avoir le calme;
ce n'est pas seulement pour toi que
je le demande,
mais aussi pour l'Eglise et pour la
France;
dans l'Eglise, il n'y a pas ce calme
que je désire» .
Neuvième apparition 9 septembre 1876
«J'avais
toujours vu cette petite pièce, sans savoir ce que c'était, car jusqu'alors je
l'avais vue toute blanche. En soulevant
cette petite pièce, j'aperçus un coeur rouge qui ressortait très bien. J'ai pensé tout de suite que
c'était un scapulaire du Sacré-Coeur.
Elle dit en le soulevant: "J'aime cette dévotion"
Douzième apparition 1er novembre
1876
la Vierge portait encore le
scapulaire.
8 décembre 1876
« Tu iras toi-même trouver le
Prélat, et tu lui présenteras le modèle que tu as fait.
Dis-lui qu'il t'aide de tout son pouvoir, et que
rien de me sera plus agréable que de voir cette livrée sur chacun de ses
enfants; ils s'appliqueront à réparer les outrages que mon Fils reçoit
dans le sacrement de son amour. Vois les grâces
que je répands sur ceux qui le porteront avec confiance et qui t'aideront à le
propager.»
Effectivement
l'archevêque de Bourges, Mgr de la Tour d'Auvergne, reconnut, le premier, le
scapulaire le 12 décembre 1876.
Par la suite
Léon XIII fit de même.
Estelle est reçue en audience par Léon XIII
le 30 janvier 1900.
Ce pape qui,
entre le 1er septembre 1883 et le 8 septembre 1901 a publié 15 encycliques sur
le Rosaire, est bien informé sur les évènements de Pellevoisin.
Il en profite
pour demander des précisions sur les allusions de Marie concernant l'Eglise et
la France.
Le 4 avril
1900, trois mois après l'audience d'Estelle, la Congrégation des rites, à la
demande du pape, autorise officiellement pour l'Eglise entière, le scapulaire
du Sacré-Coeur, tel que la Vierge le portait à Pellevoisin; Benoît XV
ajoute:
«Je crois que
les origines sont bonnes et l'on peut et dire que Pellevoisin est un lieu
spécialement choisi par la Sainte Vierge pour y répandre ses grâces».(17
octobre 1915)
3 juillet 1876, à la toute fin de la journée, Estelle voit à nouveau la Sainte Vierge. Cette dernière arrive très tard et ne «reste que quelques
minutes»; «je ne t'ai pas fixé l'heure à laquelle
je devais revenir, ni le jour, je ne resterai que quelques minutes».
Marie semble
arriver d'une réception importante et veut partager sa joie avec
Estelle: «Je suis venue terminer la fête.” Je ne savais pas
quelle fête c'était. Je le demandai le lendemain à Monsieur le curé qui me
répondit que c'était à Lourdes,
le couronnement de Notre-Dame de Lourdes.»
Un ex-voto
Dès la
première apparition, le 14 février 1876, la Vierge signale qu'il faudra garder
le souvenir de ces apparitions.
En voyant la
plaque de marbre blanc déposée devant elle, Estelle Faguette l'identifie comme
étant un ex-voto, c'est-à-dire un témoignage
de reconnaissance pour faveur obtenue.
La première
préoccupation d'Estelle, est de savoir où on placera cet ex-voto. «Mais ma bonne Mère où faudra-t-il le faire poser? Est-ce
à Notre-Dame des Victoires à Paris,
ou à Pellevoi...?
Elle ne me
donna pas le temps d'achever le mot Pellevoisin, qu'elle me répondit:
"À Notre-Dame des Victoires,
ils ont bien assez de marques de ma puissance, au lieu qu'à Pellevoisin , il
n'y a rien. Ils ont besoin de
stimulants».
Il y avait aux quatre coins, des boutons de
rose d'or; dans le haut, il y avait un coeur d'or enflammé avec une couronne de
roses, transpercé d'un glaive.
Voici ce qu'il y avait
d'écrit:
J'ai invoqué Marie au plus fort de ma
misère.
Elle m'a obtenu de son Fils ma guérison
entière.
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L'humble Estelle Faguette est décédée à
l'âge de 86 ans, elle repose dans le cimetière de Pellevoisin, non loin de la
tombe du grand romancier Georges Bernanos.
Sur sa
tombe, deux mots:«Sois Simple».
|
Surse documentare :
http://jesusmarie.free.fr/apparitions_pellevoisin.html
http://nouvl.evangelisation.free.fr/pellevoisin_1.htm
http://www.pellevoisin.net/
http://www.pellevoisin.net/node/102 A brief account of
the apparitions
Sa ne rugam cu Fecioara Maria de la Pellevoisin, cu Fecioara
Maria a Milostivirii : Rugaciunile Sanctuarului din Pellevoisin : http://www.pellevoisin.net/node/12