La
Mauritanie devient le deuxième pays africain à s’engager pour mettre fin à
l’esclavage moderne, 14 mars 2016
Ce
pays figure parmi les premiers à mettre en œuvre le Protocole de 2014 relatif à
la Convention sur le travail forcé (No 29).
Actualité | 14 mars 2016
La Mauritanie a ratifié leProtocole de 2014 relatif à
la convention de 1930 sur le travail forcé , renforçant ainsi le mouvement mondial contre le travail forcé sous toutes
ses formes, y compris la traite des êtres humains.
La Mauritanie rejoint le Niger, la Norvège et le Royaume-Uni parmi les premiers Etats à s’engager officiellement pour mettre en œuvre le Protocole. Adopté à une majorité écrasante par la Conférence internationale du Travail en 2014, le Protocole complète la convention (n° 29) de 1930 en demandant aux Etats de prendre des mesures efficaces de prévention et de protection des victimes, leur garantissant l’accès à la justice et à l’indemnisation.
Hamoud Ould T’Feil Ould Bowbe, le Directeur général du travail de Mauritanie, a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à éradiquer le travail forcé: «Il va sans dire que le Protocole va renforcer et compléter le cadre qui sanctionne l’esclavage ou les pratiques de travail forcé comparables, en particulier en favorisant l’accès aux droits, en informant le public et en sensibilisant les personnes exposées aux risques, y compris les mineurs et les employeurs, et en développant des formations permettant aux professionnels d’identifier et de protéger les victimes.»
L’OIT estime que 21 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans le monde, ce qui génère environ 150 milliards de dollars de profits illicites chaque année. Les victimes sont exploitées dans l’agriculture, la pêche, le travail domestique, la construction, l’industrie, les mines et autres activités économiques. Le travail forcé revêt différents aspects, de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales à la servitude pour dette, de la traite des personnes à l’esclavage.
Aeneas Chapinga Chuma, Sous-directeur général et Directeur régional pour l’Afrique de l’OIT, a déclaré: «Le Bureau régional pour l’Afrique se réjouit des efforts renouvelés de la Mauritanie pour combattre les pratiques assimilables à l’esclavage. La ratification du Protocole de l’OIT est une première étape concrète dans la mise en place d’un cadre juridique visant à protéger du fléau de la traite et du travail forcé. Nous félicitons le Niger et la Mauritanie d’avoir été les premiers pays africains à ratifier le Protocole de 2014 de l’OIT sur la convention sur le travail forcé.»
Depuis son indépendance en 1961, la Mauritanie a ratifié la convention (n° 29) sur le travail forcé, 1930 et, en 1997, la convention (n° 105) concernant l’abolition du travail forcé, 1957 . Depuis lors, la Mauritanie a constamment renforcé le cadre législatif de la lutte contre le travail forcé en adoptant une loi sur la suppression de la traite en 2003, et d’autres lois en 2007 et 2015 qui criminalisent l’esclavage et les pratiques assimilables à l’esclavage.
La Mauritanie est aussi un pays pilote du Projet Bridge qui vise à renforcer les capacités des ministères et des acteurs concernés pour élaborer, mettre en œuvre et assurer le suivi des politiques et des plans d’action nationaux sur le travail forcé, pour améliorer l’application de la loi et soutenir les campagnes de sensibilisation destinées à combattre toutes les formes de travail forcé. Ceci fait partie d’un projet de quatre ans financé par le ministère du Travail des Etats-Unis qui sera également mis en place au Népal et au Pérou.
La Mauritanie rejoint le Niger, la Norvège et le Royaume-Uni parmi les premiers Etats à s’engager officiellement pour mettre en œuvre le Protocole. Adopté à une majorité écrasante par la Conférence internationale du Travail en 2014, le Protocole complète la convention (n° 29) de 1930 en demandant aux Etats de prendre des mesures efficaces de prévention et de protection des victimes, leur garantissant l’accès à la justice et à l’indemnisation.
Hamoud Ould T’Feil Ould Bowbe, le Directeur général du travail de Mauritanie, a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à éradiquer le travail forcé: «Il va sans dire que le Protocole va renforcer et compléter le cadre qui sanctionne l’esclavage ou les pratiques de travail forcé comparables, en particulier en favorisant l’accès aux droits, en informant le public et en sensibilisant les personnes exposées aux risques, y compris les mineurs et les employeurs, et en développant des formations permettant aux professionnels d’identifier et de protéger les victimes.»
L’OIT estime que 21 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans le monde, ce qui génère environ 150 milliards de dollars de profits illicites chaque année. Les victimes sont exploitées dans l’agriculture, la pêche, le travail domestique, la construction, l’industrie, les mines et autres activités économiques. Le travail forcé revêt différents aspects, de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales à la servitude pour dette, de la traite des personnes à l’esclavage.
Aeneas Chapinga Chuma, Sous-directeur général et Directeur régional pour l’Afrique de l’OIT, a déclaré: «Le Bureau régional pour l’Afrique se réjouit des efforts renouvelés de la Mauritanie pour combattre les pratiques assimilables à l’esclavage. La ratification du Protocole de l’OIT est une première étape concrète dans la mise en place d’un cadre juridique visant à protéger du fléau de la traite et du travail forcé. Nous félicitons le Niger et la Mauritanie d’avoir été les premiers pays africains à ratifier le Protocole de 2014 de l’OIT sur la convention sur le travail forcé.»
Depuis son indépendance en 1961, la Mauritanie a ratifié la convention (n° 29) sur le travail forcé, 1930 et, en 1997, la convention (n° 105) concernant l’abolition du travail forcé, 1957 . Depuis lors, la Mauritanie a constamment renforcé le cadre législatif de la lutte contre le travail forcé en adoptant une loi sur la suppression de la traite en 2003, et d’autres lois en 2007 et 2015 qui criminalisent l’esclavage et les pratiques assimilables à l’esclavage.
La Mauritanie est aussi un pays pilote du Projet Bridge qui vise à renforcer les capacités des ministères et des acteurs concernés pour élaborer, mettre en œuvre et assurer le suivi des politiques et des plans d’action nationaux sur le travail forcé, pour améliorer l’application de la loi et soutenir les campagnes de sensibilisation destinées à combattre toutes les formes de travail forcé. Ceci fait partie d’un projet de quatre ans financé par le ministère du Travail des Etats-Unis qui sera également mis en place au Népal et au Pérou.
A
noter
Voir également
Projet
Page web
Sursa :
http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_459567/lang--fr/index.htm
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