Hozana incepand din 26 noiembrie 2016, l’Avent 30 jours avec les prophéties de la Bible sur Messie, Jésus
Objet :
|
Une attente unique au monde - 1/30
- Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
|
De :
|
Hozana (contact@hozana.org)
|
À :
|
oliviamarcov@yahoo.fr;
|
Date :
|
Samedi 26 novembre 2016 4h02
|
Association
Marie de Nazareth a publié dans la communauté
de prière
Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
Vivons les 30 jours de l'Avent avec les prophéties bibliques
L’attente du Messie qui
vient dévoiler le Dieu éternel (Genèse
1,1)
(Mystère de la Trinité)
L’attente du Messie par Israël est un fait unique au monde, jamais vu nulle part ailleurs dans l’Histoire, et la
première mission de ce Messie attendu en Israël était, « comme
Moïse » (Dt
18,15), de poursuivre et d’achever la révélation de Dieu au monde, pour que
nous puissions tous le connaître, l’aimer et vivre pleinement de Lui. C’est
ainsi que le Christ Jésus dévoilera définitivement le mystère de la Trinité en
se révélant comme le Fils éternel incarné, mais ce mystère était en réalité
déjà préfiguré et annoncé depuis l’origine dans l’Écriture.
Dans la tradition juive,
il a été entrevu bien avant le Christ, comme Paul Drach le démontre de
bien des façons dans ses ouvrages (par exemple : LRC 2
pages 25 et suivantes)
Nous aurons l’occasion de revenir souvent sur cette réalité de multiples
manières au cours des 30 prochains jours, mais nous pouvons déjà commencer par
constater 3 choses qui
vont en ce sens :
1. Le pluriel est associé à Dieu de bien des
manières dans la Bible :
Certes, la Bible hébraïque enseigne l’unité de Dieu mais parallèlement à
cette emphase sur l’unité, un certain nombre d’indices suggèrent que Dieu est
en même temps « Un » et « plus qu’Un ».
L’un de ces indices est le nombre de fois où des formes plurielles de nom
et de mots sont employées en parlant de Dieu. Le mot hébreu Élohim, très souvent utilisé
dans la Bible pour désigner Dieu, est lui-même de forme plurielle. Beaucoup
d’autres exemples sont proposés dans LRC 1
page 14 et page 20 et suivantes.
2. Les premiers
versets de la Bible
évoquent le mystère Trinitaire :
« Dans le principe, Dieu créa
le ciel et la terre (…)
L’Esprit de Dieu planait sur les eaux (…)
Alors Dieu dit : … » (Genèse 1,1-2)
L’Esprit de Dieu planait sur les eaux (…)
Alors Dieu dit : … » (Genèse 1,1-2)
- le premier mot de la Bible,
« Berechit » peut se traduire « dans le principe »
et certains dans la tradition juive ont reconnu là « un des noms
de la divinité » – cf. LRC
2 pages 28 à 35.
- dans le premier verset de la Bible,
c’est ce nom pluriel de « Elohim » qui est utilisé pour parler
du Créateur, alors que le verbe « créa » qui suit est au
singulier, ce qui est une anomalie pour le moins surprenante.
- Il faut remarquer également que Dieu
crée « par sa Parole », par son Verbe, comme le souligne la
Bible elle-même : « Par la Parole du Seigneur, les cieux ont été
faits, par le souffle de sa bouche, toute leur armée » (Psaume
32,6)
Au total, ce sont donc bien le Père, le Fils et l’Esprit Saint qui sont évoqués
dès le début de l’œuvre de la Création.
Dans le Zohar, écrit à la fin du premier siècle par Siméon Ben Jochaï et
son fils Eliezer, on lit :
« Comment les trois peuvent-ils être
UN ? Sont-ils vraiment UN, parce
que nous les appelons UN ? Ce mystère ne peut être compris que par la
révélation du Saint-Esprit »(Zohar, III : Exodus 43b).
Les anciens maîtres juifs, le rabbin Hakkalir entre autres, employaient
l'expression « Trois noms » pour désigner les trois Sephirots
(puissances) par lesquelles le monde fut créé.
3. Le « Chema », profession de foi d’Israël,
révèle aussi la Trinité :
Les Juifs récitent le « Chema Israël »
(« Écoute Israël »), chaque jour ; ils l'écrivent sur les
poteaux des portes (Mezouza), et ils se l'attachent au bras et à la tête (Tefillins).
Cette affirmation est ce que l'enfant apprend à dire en premier et elle
constitue aussi les derniers mots que le Juif doit prononcer avant de mourir :
c’est la profession de foi d’Israël. Littéralement :
Or cette triple
répétition du nom du
Seigneur est contraire aux règles habituelles de la grammaire et au génie de la
langue hébraïque : il s’agit d’un élément volontaire qui indique que sont
UN (ehad), c’est-à-dire indissociablement unies, les 3 « lumières »,
« numérations », « entités » ou « voies » de Dieu
(cf. LRC 1
page 13 et LRC 2
pages 89 à 92)
D’autres citations bibliques montrent effectivement cette
signification du mot UN (ehad) qui ne veut pas dire « unique » ou « solitaire » (ce
serait le terme « yahid » que Maïmonide a finalement retenu de son
côté). « Ehad » signifie ici au contraire l’union indissociable de
réalités distinctes. Par exemple :
- En Genèse
1,5 la lumière et les ténèbres sont dits UN
(ehad) dans le jour indivis
- En Genèse
2,4 l’homme et la femme sont dits UN (ehad) dans
le mariage indissoluble (cf. Mt
19,3-6)
- En Ezéchiel
37,17 deux pièces distinctes sont invités à faire
UN (ehad) dans la main du prophète
- En Esdras
2,64 une communauté très nombreuse est décrite
comme UNE (ehad) en sa communion
En résumé, on peut difficilement faire mieux que cette profession de foi
d’Israël pour exprimer le mystère de la Trinité,
c’est-à-dire l’unité indissoluble et parfaite de Dieu en ses trois « hypostases »,
qui « étant trois, ne forment qu’un » (Zohar Nombres
chapitre 13) - cf. LRC 1
page 14.
Dans l'accomplissement en Jésus,
Ces annonces du mystère de la
Trinité se sont confirmées et développées : par sa venue, celui qui est sans
cesse « tourné vers le Père » (Jn
1,18) et qui nous a « envoyé l’Esprit Saint » (Jn
14,26) a définitivement et pleinement révélé aux hommes le mystère de Dieu,
selon l’attente des prophètes.
Objet :
|
Un Homme,
annoncé par les prophètes - 2/30 - Vivons les 30 jours de l'Avent avec les
prophéties bibliques
|
De :
|
Hozana (contact@hozana.org)
|
À :
|
oliviamarcov@yahoo.fr;
|
Date :
|
Dimanche 27 novembre 2016 4h02
|
L’attente de « Celui
qui doit régner » (Michée 5,1)
(Un Roi selon Dieu)
« Et toi, Bethléem
Ephrata, tu n'es pas le moindre des clans de Juda,
car c'est de toi que me naîtra Celui qui doit régner sur Israël »
(Michée 5,1)
car c'est de toi que me naîtra Celui qui doit régner sur Israël »
(Michée 5,1)
L’attente d’Israël était celle d’un
Roi-Messie qui changerait la face du monde. La révélation en Israël a révolutionné la religion en introduisant dans le
monde une vision de Dieu nouvelle, inexplicable par comparaison avec les
croyances de son époque : un Dieu unique, créateur, qui démythifie la nature,
les forces et les éléments du monde en changeant profondément le rapport au
temps et à l’Univers ; un Dieu qui donne son nom ineffable et
imprononçable : le
Tétragramme révélé à Moïse : « YHWH » ; mais
il est aussi très remarquable de voir que dès l’origine, ce petit peuple si
faible, si méprisé et si persécuté, est persuadé qu’il va avoir une influence
décisive sur le cours de l’histoire du monde. Israël a reçu par les Prophètes
la conviction qu’il serait l’objet d’un destin unique pour l’univers entier,
par la venue d’un être extraordinaire qui serait le Sauveur du monde et qui
porterait la connaissance du Dieu d’Israël jusqu’aux extrémités de la terre.
Dans la tradition
juive,
le Roi-Messie est vraiment décrit comme un être
absolument extraordinaire, à la fois terrestre et céleste, et comme le
démontre Paul Drach : « La tradition de l’ancienne Synagogue a
constamment enseigné que le Rédempteur devait être un personnage divin »
(cf. LRC 2 à partir de la
page 101 et toute la section 1 de la partie II
de DHES 2 à partir de
la page 385 : « Divinité du Messie »)
1. Tous les
prophètes attestent que le nom divin YHWH est le nom du Messie lui-même
C’est particulièrement net chez Isaïe qui désigne
avec toute la tradition juive le Messie, comme « Serviteur » de Dieu
(Isaïe 42,1 ; 49,6 ; 57,13), comme Goël Israël « Rédempteur » qui justifie
Israël (Isaïe 53,5 ; 53,11 ; 59,20), comme « Saint d’Israël »
et comme « Sauveur d’Israël » après avoir répété de nombreuses fois
que YHWH seul doit porter ces titres (Isaïe 33,22 ; 43,3 ; 43,11 ; 43,14 ; 44,6 ;44,24 ; 47,4 ; 45,21 ; 48,17 ; 49,7 ; 49,26 ; 54,5 ; 54,8 ; 60,16 ; 63,16). Le Seigneur dit de
lui-même : « Moi, moi, je suis YHWH, et en dehors de moi il n'y a pas
de sauveur » (Isaïe 43,3) et il dit de son
Messie : « C’est trop peu que tu sois pour moi un serviteur, pour
relever les tribus de Jacob et ramener les survivants d’Israël. Je fais de toi
la lumière des nations, pour que mon salut atteigne jusqu’aux extrémités de la
terre ». cf. LRC 1 à partir de la
page 101 et toute la section 1 de la partie II
de DHES 2 à partir de
la page 385 : « Divinité du Messie »). « Le Christ s’appelle YHWH et ce nom adorable lui convient à tous
égards » (DHES 2 page 397)
2. La tradition orale et la
prophétie écrite enseignaient que le Rédempteur serait « une créature
nouvelle», venant « d’ailleurs » et que sa naissance
sortirait « des règles ordinaires de la nature »
Il viendra « comme la rosée qui vient de YHWH » (Mi 5,6), c’est-à-dire selon Rabbi
Yarhhi « sans la coopération d’un homme » (DHES 1 page 195). Ou encore, selon le midrash
de Rabbi Mosché Haddarschan : « Voici que YHWH créera une chose nouvelle sur la terre : une femme
enveloppera un homme (Jr 31,22) ». Rabbi Hunna
complète : « Ceci désigne le Roi-Messie, au sujet duquel il est
écrit : Je t’ai engendré aujourd’hui (Ps 2,7) » (cf. bien d’autres
exemples en DHES 2 à partir de
la page 39). Personne donc ne saura d’où il vient exactement, ni quelle est son
origine censée remonter « aux jours anciens » (Mi 5,2), c’est-à-dire à l’éternité
selon Rabbi Yarhhi : « ses origines sont dès le premier temps, comme
il est écrit : avant la
naissance du soleil » (LRC 2 page 187). L’Évangile atteste aussi
l'existence de cette tradition et son interprétation dans le peuple
d'Israël au temps du Christ : « Quand le Messie viendra, personne ne saura
d’où il vient » (Jean 7,27).
Dans
l’accomplissement chrétien,
après le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu dans le
sein de Marie, le nom adorable qui est donné à Jésus se compose du Tétragramme
YHWH et de la lettre « Shin » qui par sa forme
montre une trinité céleste qui descend sur terre (cf. LRC 1 page 17 & vidéo : Le Tétragramme
révèle-t-il la Trinité et le plan de salut de Dieu ?)
Objet :
|
Une Femme,
également annoncée - 3/30 - Vivons les 30 jours de l'Avent avec les
prophéties bibliques
|
De :
|
Hozana (contact@hozana.org)
|
À :
|
oliviamarcov@yahoo.fr;
|
Date :
|
Lundi 28 novembre 2016 4h02
|
L’attente de « Celle
qui doit enfanter » (Michée 5,2)
(La Mère du Rédempteur)
Le prophète Michée parle de « Celle qui doit enfanter » en se référant à la grande
prophétie d’Isaïe donnée 30 années auparavant, qui annonçait le
signe que le Seigneur donnerai un jour à la maison royale de David :
« Voici que la Vierge est enceinte, elle enfantera un fils et on
l’appellera Emmanuel, c’est-à-dire "Dieu avec nous" » (Isaïe 7,14), mais il se réfère aussi certainement à
la Femme annoncée dans la Genèse, dont la descendance « écrasera la
tête du serpent » (Genèse 3,15). Elle est également « la
racine de Jessé » (Isaïe 11,1) sur laquelle poussera la fleur du
Messie, « l’élue » (Tobie 13,11), « l’épouse » du
Cantique des cantiques, « la plus belle des femmes » (Cantiques 5,9) qui « séduit le Roi »
(Psaume 46,12), étant « comme le lys au milieu des chardons »
(Cantique 2,2), « sans tache aucune »
(Cantique 4,8). Elle sera également « la femme qui
entourera l’homme »
selon la prophétie de Jérémie (31,21-22), « la Fille de Sion »
qui danse et se réjouit de porter le Roi d’Israël « en son sein (littéralement :
en ses entrailles de mère) » (Zacharie 2,14-15), qui accouchera miraculeusement (Isaïe 66,6-8), qui restera éternellement « une
fontaine scellée » (Cantique 4,12) et « une porte fermée »
(Ézéchiel 44,1-2). Marie est aussi l’image la plus
parfaite d’Israël qui attend le Christ et l’icône de l’Église qui le prolonge,
en ayant été également celle qui a été le plus avec lui durant toute sa vie,
pendant les 9 mois de la grossesse, puis les 30 ans de la vie cachée et
finalement les 3 années de la vie publique de Jésus.
Dans la tradition juive,
ces textes
ont toujours été attribués à la mère du Messie qui est la seule autre personne
annoncée par les prophéties bibliques, avec également la figure du Précurseur
du Messie, évoquée de manière plus furtive, en seulement deux passages de
Malachie (3,23-24 et 3,33).
Etant donné que cette tradition juive affirme que « tous les prophètes sans exception, n'ont prophétisé que pour les jours du Messie » (Talmud, traité Sanhédrin - fol. 99 recto; Sabbat, fol. 63 recto ; Berahhot, fol. 54 verso.) elle ne se prive jamais de rechercher dans toutes les images, personnes, figures et thématiques bibliques un lien avec l’avènement du Messie et c’est ainsi que beaucoup d’autres textes peuvent être attribués à la mère de « Celui qui doit venir » (Mt 11,3).
Etant donné que cette tradition juive affirme que « tous les prophètes sans exception, n'ont prophétisé que pour les jours du Messie » (Talmud, traité Sanhédrin - fol. 99 recto; Sabbat, fol. 63 recto ; Berahhot, fol. 54 verso.) elle ne se prive jamais de rechercher dans toutes les images, personnes, figures et thématiques bibliques un lien avec l’avènement du Messie et c’est ainsi que beaucoup d’autres textes peuvent être attribués à la mère de « Celui qui doit venir » (Mt 11,3).
Dans l’accomplissement chrétien,
qui
reconnait le Christ Jésus comme « le centre du cosmos et de l’Histoire »
(Jean-Paul II -
Redemptor Hominis 1), la
place éminente de sa mère, la Vierge Marie sera bien évidemment mise en lumière
puisque c’est elle, seule, qui a répondu au nom de toute l’humanité son
« Fiat » à l’Incarnation du Fils de Dieu et qui a ainsi permis et
scellé cette Alliance nouvelle et éternelle par laquelle nous sommes sauvés.
L’Hymne Acathiste et les Pères de l’Église feront ainsi après Pâques, dans la lumière du Christ ressuscité et au-delà de ce que pouvait en percevoir la Synagogue antique, une relecture typologique de toutes ces images, figures et prophéties de l’Ancien Testament pour y reconnaître « dans une plus parfaite clarté la figure de la femme, Mère du Rédempteur » (Lumen Gentium n°55).
L’Hymne Acathiste et les Pères de l’Église feront ainsi après Pâques, dans la lumière du Christ ressuscité et au-delà de ce que pouvait en percevoir la Synagogue antique, une relecture typologique de toutes ces images, figures et prophéties de l’Ancien Testament pour y reconnaître « dans une plus parfaite clarté la figure de la femme, Mère du Rédempteur » (Lumen Gentium n°55).
C’est
ainsi qu’on dira, par
analogie, et en méditant le mystère de l’Incarnation, que la Vierge
elle aussi a été couverte par la nuée divine (cf. Exode 40,34) comme le Mont Sinaï (Exode 19,18 ; 24,16), l’Arche (Ex 25,10) et le Temple (1 R 6,2), et qu’elle est devenue ainsi à
l’Annonciation l’Arche de la Nouvelle Alliance « dorée par l’Esprit »
(Hymne Acathiste cf. Ex 25,11), qui porte l’Emmanuel « Dieu avec
nous » (Isaïe 7,14) et qui renferme le gage précieux de
l’alliance de Dieu avec les hommes (DHES 2 page 9).
La
Vierge Sainte est également relue par exemple comme plusieurs symboles
importants de la Bible :
- L’Arbre de la Vie (Gn 3,22) « dont le fruit splendide nourrit
les croyants » (Hymne Acathiste)
- L’Arche de Noé (Gn 6,9) « qui abrite tous les pécheurs de
la terre » (Saint Alphonse
de Liguori) et qui
nous libère du déluge de la faute » (Jean Mauropole)
- La Montagne (Gn 7,9) « dont la hauteur dépasse la pensée
des hommes » (Hymne Acathiste)
- La Colombe de Noé (Gn 8,11) « qui apporte au monde le rameau de
la paix » (Hymne Acathiste)
- L’Échelle de Jacob (Gn 28,12) « en qui Dieu descend sur la terre
» (Hymne Acathiste),
- Le Buisson Ardent, où Dieu se cache
au milieu des flammes, et l’humble arbrisseau des point atteint du feu et
conserve son intégrité (Ex 3,2 cité en DHES 2 page 9)
- La Nuée féconde (Ex 16,10) qui fait descendre sur la terre le
juste et la justification (Is 45,8 cité en DHES 2 page 10 et DHES 1 page 87 note 7).
- La Colonne de Feu (Ex 13,21) « qui illumine notre marche dans la
nuit » (Hymne Acathiste)
- La Mer (Ex 14,28) « où trouve sa perte le Pharaon qui
nous tient dans l’esclavage du péché » (Hymne Acathiste)
- L’Abime (Ex 15,5) « à la profondeur insondable »
(Hymne Acathiste)
- Le Rocher de Moïse (Ex 17,6) « d’où jaillit la Source qui
abreuve les assoiffés » (Hymne Acathiste)
- Le Havre de Paix (Nb 35,28) « pour ceux qui se débattent
dans les remous de la vie » (Hymne Acathiste)
- La Verge d’amandier d’Aaron, qui sans
racine et sans sève de la terre fleurit et produit un fruit miraculeux
(cf. Nb 17,8 cité en DHES 2 page 9)
- Le Pays (Ex 13,5) « ruisselant de lait et de
miel » (Hymne Acathiste)
- La Belle Terre de la foi (Dt 28,8) « où s’accomplit la
promesse » (Hymne Acathiste)
Elle
est annoncée aussi par l’image du Temple et de ses composants, étant par
analogie :
- Le Tabernacle (Ex 29,41) « du Dieu vivant» (Hymne Acathiste)
- La Table (Ex 25,23-30) « qui offre la Réconciliation en
plénitude » (Hymne Acathiste)
- Le Vase sacré renfermant la manne
céleste en réserve dans le Tabernacle devant le Seigneur » (Ex 16,33 cité en DHES 2 page 10)
- et elle est vraiment, « le
Temple du Dieu de toute immensité» (Hymne Acathiste) »
Elle
est également entrevue à travers des images bibliques ou d’autres paraboles
naturelles comme :
- L’Etoile (Si 50,6) « qui annonce le lever du
soleil » (Hymne Acathiste)
- La Toison de Gédéon (Jg 6, 37-40) « qui recueille la rosée du
Ciel » (Origène, Saint Bernard)
- La Chambre nuptiale (Tb 6,13) « où Dieu épouse notre
humanité » (Hymne Acathiste)
- Le Porche du mystère (Ez 40,16-48) « enfoui depuis des
siècles » (Hymne Acathiste)
- La Tour solide de David (Ct 4,4) « qui garde l’Église » (Hymne Acathiste)
- Le Rempart inébranlable (2 R 14,13) « de la Cité de Dieu » (Hymne Acathiste)
- L’Aurore (Ps 130,6) « qui précède le lever du
Soleil » (Hymne Acathiste)
- La Lune (Ct 6,10 ) « qui reflète la lumière du
soleil » (Hymne Acathiste)
- Le Trône (2 Sa 7,13) « du Roi » (Hymne Acathiste)
- et elle est bien (Ps 46,5-6) « la Demeure très sainte de
Celui qui siège au-dessus des Séraphins » (Hymne Acathiste)
De
même, quantités d’attitudes ou de personnages bibliques sont relus comme des
annonces de certains aspects de la vie ou de la mission de la Vierge :
- Ève, reconnue comme « la Mère de
tous les vivants » (Gn 3,20)
- Sarah, qui ne pouvait enfanter sinon
miraculeusement « le fils de la promesse » (Gn 17,17)
- Rebecca, celle qui fut « choisie par
Dieu » pour son élu (Gn 24,15)
- Rachel, la « bien aimée » qui
pleure ses enfants de Bethléem (Jr 31,15)
- Déborah, qui conduit le peuple Israël et
« chante sa victoire » (Jg 5,12)
- Myriam, sœur de Moïse, qui chante entraine
Israël dans un cantique nouveau (Ex 15,21)
- Judith, « bénie entre toutes les
femmes » qui frappe à la tête notre ennemi (Jt 13,18)
- Esther, qui intercède pour son peuple et
conquiert la bienveillance du Roi (Est 8,4)
- Anne, qui enfante Samuel par miracle et
chante son cantique d’action de grâce
- Tamar, qui perpétue la tribu de Juda (Gn 38,1-30)
- Léa, qui n’enfante plus après avoir
atteint la limite de la perfection (Gn 29,35)
- Ruth, « humble servante » qui
le glorifie son Seigneur (Rt 3,9)
- La Mère des
Maccabées, qui reste
debout devant le martyr de ses fils (2 Mac 7,22-28)
- Le prophète
Elie, qui fut enlevé
au Ciel dans un char de feu (2 R 2,11)
- Marie est vraiment « la Reine,
assise à la droite du Roi » (Ps 45,10-18)
« Telle
est l’admirable Vierge annoncée dès les premiers jours du monde, prédite par
les prophètes, figurée tant de fois dans l’Ancien Testament » (Paul Drach
- DHES 2 page 9)
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu